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La Presqu’île est le quartier de Lyon situé entre Saône et Rhône d’une part et entre Perrache et la Croix-Roussed’autre part. Véritable centre de Lyon ce quartier est marqué par de nombreux points de repère historiques et économiques. Territoire gagné au fil des ans sur les marécages engendrés par les caprices du Rhône et désormais classé depuis 1999 au patrimoine Mondial de l’Unesco c’est effectivement là que l’on trouve les traces du passé marchand de Lyon. La rue Mercière, aujourd’hui riche de nombreux cafés et restaurants typiques, était au Moyen Age et sous la Renaissance le secteur de l’activité marchande et de l’imprimerie. Plus récemment cette activité économique et financière a été marquée par la Palais de la Bourse, œuvre de Dardel en 1862 et symbole de la puissance financière de Lyon à cette époque.

A partir du XVIe siècle la Presqu’île s’est enrichie de nombreux édifices comme l’Hôtel de Ville, l’Abbaye Saint-Pierre, l’Hôtel-Dieu dont plusieurs sont décrits à propos de la Place des Terreaux, l’Opéra ou la Place Bellecour, qui sont eux-mêmes autant de points de repère de ce grand quartier. Quelques autres lieux intéressants méritent un détour comme l’Eglise Saint-Nizier ou l’Eglise Saint-Bonaventure qui ont marqué depuis plusieurs siècles l’histoire de l’Eglise à Lyon.

Toujours dans cette partie nord de la Presqu’île, entre Bellecour et les Terreaux, la vie Lyonnaise est marquée par de grandes rues très commerçantes comme la Rue Edouard Herriot ou la rue de la République, désormais piétonne. La vie culturelle a aussi ses points de repère avec l’Opéra déjà cité et, plus près de la Place Bellecour, le Théâtre des Célestins construit dans les années 1880, type même du Théâtre à l’Italienne avec une magnifique salle édifiée par Gaspard André.

Plus au sud, en dessous de la Place Bellecour et en direction de Perrache, on s’intéressera au quartier d’Ainay avec la Basilique Saint Martin d’Ainay qui date du XIIe et constitue un témoignage marquant de la période romane dans cette région. Trace actuelle de ce qu’était l’Abbaye d’Ainay, prieuré bénédictin fondé en 859, élevé au rang d’abbaye et qui a vu de grands travaux à la fin du XIe siècle, elle est l’une des rares églises romanes conservées à Lyon.

Enfin, même si géographiquement la notion de « presqu’île » voulait qu’elle s’étende jusqu’au confluent des deux cours d’eau, la tradition Lyonnaise veut que la « barrière » que représente la Gare de Perrache avec ses voies de chemin de fer marque la limite sud de ce quartier.