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Bernard Brandon prendra la tête du Cetiat le 1er juillet

Pur produit de cette maison truffée d’ingénieurs, Bernard Brandon doit remplacer Robert Tétrel à la tête du Cetiat. Le Cetiat ? Le Centre Technique des Industries Thermiques et Aérauliques, qui, basé à Villeurbanne,  est un gros laboratoires d’études, d’essais et d’étalonnages à destination des professionnels du secteur. Disposant de plusieurs labos dans l’agglomération lyonnaise et en France, il rassemble 130 collaborateurs.
Directeur du Cetiat depuis 2005, Robert Tetrel, ancien ingénieur de la Shell où il a débuté sa carrière, va prochainement passer la main. Il a notamment réussi à régler ces dernières années, le problème de financement du Cetiat en accroissant ses effectifs pour lui permettre de répondre à ses différentes missions.
Depuis le Grenelle de l’environnement et la perspective d’une éco-taxe, ce Centre Technique est en train de trouver une nouvelle jeunesse à travers les concepts d’éco-conception et de performance énergétique. Il va aussi devoir chercher de nouveaux marchés et sortir de Centre technique de l’Hexagone.
L’homme qui sera chargé de piloter cette évolution, Bernard Brandon, 51 ans, est passé par l’Insa et EM Lyon. Ingénieur en génie mécanique et construction et doté d’un Master de Management des Entreprises, il a effectué toute sa carrière au Cetiat. Il a débuté dans  la recherche, puis a animé le département industrie, avant de devenir Directeur Général Adjoint, avant de prendre d’ici deux semaines la responsabilité de la Direction générale.
« La création d’un marché stratégique sur le bâtiment est une problématique bien réelle aujourd’hui. Le bâtiment est en train de changer d’époque et devient un marché industriel. Il est essentiel que nous anticipions cette évolution et que nous nous inscrivions dans cette dynamique » , explique-t-il.
Il aura aussi pour ambition de tourner le Cetiat vers l’export : «  Il va sans doute être stratégique, dans les années à venir, de se pencher très sérieusement sur le développement à l’export. Dans la logique de notre implantation commerciale en Italie, il serait pertinent d’aborder certains pays cibles, comme l’Allemagne par exemple », conclut-il.