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Dirigée par Yves Millardet : la tour Oxygène accueille l’Agence France Locale

Voulue par de nombreux élus de l’Hexagone, à commencer par Gérard Collomb, la toute nouvelle Agence France Locale destinée à accompagner les collectivités installe ses financiers dans la Tour Oxygène de la Part-Dieu à Lyon.

Le 36éme étage de la Tour Oxygène à la Part-Dieu est en train d’accueillir un tout nouveau locataire : l’Agence France Locale. Ils sont une vingtaine de financiers pour l’heure placés sous la houlette d’Yves Millardet, président du directoire. «  A terme nous devrions être cinquante-huit », assure ce dernier.

 L’Agence France Locale est née en octobre 2013 du constat de plusieurs élus : face aux banques, il manquait en France un outil qui existe dans de nombreux autres pays, un acteur indépendant du financement des collectivités. « Une évidence-pour Gérard Collomb, un des principaux acteurs de sa création-à un moment où des risques pèsent sur les financements traditionnels ».

 Cette nouvelle Agence ne manque pas d’ambition. « Nous voulons prêter, à horizon de dix ans, 25 % des besoins du secteur public français, soit environ 4 milliards d’euros », explique Yves Millardet.

L'équipe de l'Agence France Locale

 Le rythme de croissance a été défini : 5 % de part du marché du financement des collectivités locales en 2014, 10 % en 2015, etc. Mais pour ce faire, il faudra que la moitié des collectivités adhère à l’Agence d’ici dix ans.

 Pour l’heure, 51 collectivités locales françaises, seulement, du Grand Lyon à la Communauté urbaine de Lille, en passant par la commune Bourg-Argental ou Cherbourg, sont membres de cette Agence. Ce nombre devrait croître au fil des années.

 Les fonds propres de l’Agence sont constitués par les apports en capital des collectivités membres. Et bien évidemment, elle répondra à des règles strictes : « L’Agence France Locale ne proposera à ses membres que des prêts à taux fixes ou variables sans aucun produit structuré… »

 Cette Agence a aussi pour but de permettre aux collectivités d’éviter des dérives telles que celles qu’ont pu connaître des communes comme Saint-Etienne ou le Conseil Général du Rhône, sous la forme d’emprunts toxiques.

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