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A Lyon, les loyers en hausse de 2,1 %, mais des relocations à la baisse

L’Union des syndicats de l’immobilier a présenté mardi 10 octobre son rapport sur le marché locatif lyonnais. Les loyers du marché continuent d’augmenter légèrement. Des baisses de loyers ont été cependant enregistrées sur les relocations : pas bon pour la rentabilité des investissements immobiliers…

Si les prix de vente de l’immobilier au m2 ont flambé de 5,1 % au cours des douze derniers mois, ce n’est pas avec la même ampleur que le phénomène se propage aux loyers.

L’étude de l’Unis porte seulement sur les appartements anciens d’une superficie entre 45 et 100m2, sur la période du 1er mai au 30 septembre.

Un point important semble ressortir de ces observations : la baisse des loyers des relocations.

A la fin du premier trimestre 2017, l’Unis avait déjà tiré la sonnette d’alarme sur cette situation, car les bailleurs ont de plus en plus de difficultés à retrouver de la rentabilité sur leurs investissements immobiliers et à entretenir ou améliorer ces derniers.

La demande ne faiblit pas

Concernant le marché locatif privé lyonnais en général, les loyers continuent d’augmenter légèrement (+ 2,1 %), mais la demande ne faiblit pas.

Depuis le début du mois d’octobre, les services location enregistrent un réel déséquilibre entre l’offre et la demande, et une chute importante des stocks disponibles, notamment concernant les logements de type T1 ou T2.

Selon l’étude de l’Unis sur les prix moyens au mètre carré par station de métro, les trois quartiers les plus chers sont Bellecour, Cordeliers et Foch.

Hausse de 5,1 % dans le 7ème

Les loyers du 7ème arrondissement de Lyon enregistrent une forte hausse (+5,1 %) pour s’établir à 13,3 euros/m2, passant devant le 1er arrondissement (13,2 euros/m2).

 En périphérie, des communes comme Oullins sont en nette augmentation, avec 11 euros/m2 et une hausse de 4,2 %, tandis que Tassin-la-Demi-Lune, autrefois assez prisé des locataires, n’enregistre pas d’augmentation.

 Sans ligne de métro ou de tramway, la commune n’attire plus les locataires, désireux de pouvoir accéder au centre-ville rapidement.