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C’est fait, Clust’R Numérique et Numélink ont fusionné donnant naissance au plus grand Cluster numérique hexagonal : Digital League

En matière de numérique, la région Auvergne-Rhône-Alpes figure en 1ère Ligue… C’est ce que veut signifier la dénomination choisie à l’issue de la fusion du Clust’R Numérique et de Numélink : Digital League. Les deux entités forment désormais le plus important cluster numérique de France. Mais pour quoi faire ?

Le président de l’ancien Clust’R Numérique, Jean-Michel Bérard devient le co-président de la nouvelle entité. Catherine Bocquet, pédégère de SFI à Saint-Etienne, et ex-présidente de Numélink est également comme co-présidente, son alter ego.

 Dans un souci d’équilibre, la présidence est partagée, la direction aussi : Eric Angelier, ex-directeur général de l’éditeur de logiciels Everwin qui avait eu pour mission de mener les deux entités vers la fusion, prend le poste de délégué général ; Fabien Soler, ancien directeur de Numélink, devient délégué général adjoint.

 A l’occasion de leurs assemblées générales, les deux clusters régionaux du numérique ont fusionné pour former « Digital League ». Une fusion fortement souhaité par Laurent Wauquiez, président de la région. Il fallait une seule et forte entité pour porter les ambitions numériques du Conseil régional qui veut faire d’Auvergne-Rhône-Alpes une « Silicon vallée » française.

Objectif : équilibrer les fonds publics et privés

 Pourquoi « Digital League » ? « Le nouveau nom parle de la filière numérique, de l’association des six métropoles régionales, du rayonnement international attendu et …de l’esprit sportif de la filière », expliquent les nouveaux co-dirigeants.

 Un Cluster poids-lourd est donc né : doté d’une organisation fédérale, il compte 510 membres entreprises, écoles et laboratoires, soit au total près de 26 000 emplois, soit encore près de 50 % d’une filière régionale en croissance accélérée : + 10 % au cours des quatre dernières années.

 « Grâce à Digital League, nous regroupons aujourd’hui près de la moitié de ces acteurs sous un étendard commun pour accélérer notre croissance avec un objectif en ligne de mire : créer 10 000 emplois supplémentaires d’ici fin 2020 ! », se félicite Jean-Michel Bérard, le Pdg du groupe lyonnais Esker (solutions SaaS), le nouveau co-président de Digital League.

 «  Digital League » s’appuie sur un budget d’1,55 million d’euros en 2017 dont 2/3 de financements publics de la Région, des métropoles et collectivités.

 A terme, le nouveau cluster entend équilibrer les fonds publics et privés

 Trois mission principales

 Un Cluster unique sur la région, très bien, mais pour quoi faire ?

Le plan d’actions présenté lors de l’assemblée générale constitutive est territorialisé autour de trois missions principales :

La première consiste à « Fédérer, via le développement des actions de networking, réunions sur les territoires, annuaire… »

La deuxième vise à « Grandir ensemble, en partageant les meilleures pratiques en Vente & Marketing, RH & Formation, Innovation et Export. »

Enfin, il s’agira de « Rayonner avec l’événement annuel Digital Summ’R, l’Observatoire du Numérique… »

 Reste désormais à réaliser l’objectif fixé : la création dans la filière de dix mille emplois supplémentaires en quatre ans. Et pour ce faire, il faudra que les formations suivent car beaucoup d’entreprises de la filière peinent toujours à embaucher, faute de compétences suffisantes sur le marché de l’emploi… L’urgence est d’abord là !