Toute l’actualité Lyon Entreprises

Cinq magasins possédaient encore en rayon des lots incriminés dans le Rhône. Les lots retirés de la vente pourraient être remis aux Banques Alimentaires.

Les agents de la Direction départementale de protection des populations (DPPP) ont dès le déclenchement de l’affaire Spanghero (lasagnes avec de la viande de cheval au lieu de bœuf), vendredi 15 février, procédé à de nombreux contrôles annonce la préfecture de la région Rhône-Alpes.

 Un total de 220 établissements a été vérifié : hypermarchés, supermarchés, supérettes, alimentations générales, commerces spécialisés en surgelés.

 « Il a été constaté que la quasi totalité des établissements avaient reçu des instructions de retrait de leur centrale. Seuls quelques points de vente ont déclaré ne pas avoir été destinataires d’informations sur le sujet », explique la Préfecture

 Et d’ajouter : « Des produits appartenant aux lots incriminés ont été trouvés dans les linéaires de cinq magasins et ont, à la demande des agents, été immédiatement retirés de la vente. »

 Dans les autres établissements, les retraits avaient donné lieu soit à destruction, soit à consignation dans l’attente de destruction ou de nouvelles consignes des sièges sociaux.

 La possibilité de donner les denrées alimentaires retirées du marché aux Banques Alimentaires, sous certaines conditions, est à l’étude par la préfecture.

 Les contrôles vont se poursuivre jusqu’au 31 mars. Ils sont réalisés dans les entrepôts, les ateliers de découpe ou de transformation recevant des viandes bovines ou équines. Des prélèvements seront également effectués pour déterminer l’identité d’espèce (bœuf ou cheval) sur les viandes utilisées.