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La société pharmaceutique Boehringer Ingelheim annonce la suppression de près de 300 emplois

Le Pharmacien Boehringer Ingelheim dont le siège France est basé à Lyon où il a acquis la société Merial, annonce « un projet d’adaptation de son organisation » en France.

 Ce projet, « pourrait conduire à 327 suppressions et 32 créations de postes », précise la direction de l’entreprise.

 Et le groupe de préciser : « Ce projet répond à des enjeux majeurs pour finaliser l’intégration de Merial, deux ans après son acquisition, et pour demeurer compétitif dans un secteur de plus en plus contraint notamment en santé humaine. »

 Ainsi, pour l’activité animale, des « fonctions globales » existant à Lyon vont migrer vers le siège mondial en Allemagne ; de même, « l’organisation commerciale locale va être redimensionnée ».

Du côté de l’activité santé humaine, « le projet vise notamment à se positionner principalement sur les médicaments de spécialités, à accélérer sa transformation digitale et comme également déjà annoncé, à regrouper les fonctions supports du groupe sur un seul site à Lyon. »

 Au total, le projet d’adaptation des organisations de Boehringer Ingelheim en France pourrait conduire à la suppression de 327 postes (197 en santé humaine et 130 en santé animale), à la création parallèle de 32 postes et à la modification de 180 contrats de travail notamment pour des raisons de changement de zones géographiques pour certains délégués médicaux ou de transfert de postes vers Lyon.

 Au total, Boehringer Ingelheim en France emploie actuellement 2 800 collaborateurs dont 2 300 issus de la fusion avec Merial.

 En métropole lyonnaise, depuis deux ans, « conformément aux engagements du groupe, l’entreprise explique avoir «  réalisé et annoncé 335 millions d’euros d’investissements avec la création de 250 emplois, entre l’inauguration de son nouveau siège santé animale France, celle de son nouveau centre mondial de Recherche et Développement et la construction d’un nouveau site de production de vaccins vétérinaires ».

 Ces suppressions d’emplois vont se traduire par « de la mobilité internes, des mesures d’âge, ou de départs volontaires. »

 « Nous porterons notamment une attention particulière aux possibilités de reconversion », précise Jean Scheftsik de Szolnok, le président de Boehringer Ingelheim en France.

 Pas de licenciements secs prévus donc pour l’heure.