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Le « Boucher Vert », la start-up lyonnaise de steaks végétaux bio change de nom et lève 2,3 millions d’euros

Joli parcours pour les deux anciens étudiants de l’Isara Lyon, école formant des ingénieurs agronomiques.

Ceux-ci, Benoît Plisson et Emmanuel Brehier, avaient créé, en 2014, au sortir de l’Ecole, il y a quatre ans la marque « Le Boucher Vert », sur un concept qui à l’époque pouvait paraître trop innovant et en avance sur l’époque : révolutionner l’alimentation de demain en remplaçant les steaks de viande par des steak bio végétaux à partir de légumineuse et notamment de pois chiche, à l’enseigne « Le Boucher Vert ».

Un savoir-faire récompensé par ailleurs par un Sial d’or Innovation en 2016.

Ils étaient en fait déjà bien en phase avec l’époque, comme le prouve leur parcours puisqu’ils viennent d’annoncer une levée de fonds de 2,3 millions d’euros.

Des fonds apportés par Otium Brands, un fonds d’investissement parisien de capital-risque ; ainsi que des banques. L’entreprise est accompagnée par le leveur de fonds lyonnais Cadenac.

L’objectif est de permettre à l’entreprise d’accélérer son développement en France et à l’international. Et pour se donner plus de chance Benoît Plisson et Emmanuel Brehier, ont aussi dans la foulée décidé de changer de nom : l’ancien «  Boucher Vert » devient « Hari&Co », plus vendeur à l’international, d’une part et qui « permet de placer les légumineuses au centre de l’assiette. »

Les deux créateurs se Hari&Co se donnent pour objectif d’atteindre 2,5 millions d’euros de chiffre d’affaires à fin 2018 ; et s’ouvrent à l’international. Le Royaume-Uni et l’Allemagne notamment, sont dans leur viseur.

 L’entreprise sert à ce jour  750 000 repas  à travers Sodexo et Elior ou encore Mamie Burger, voire le Ninkasi.

Acteur de la French Fab, le nouvel Hari&Co fabrique et vend également ses steaks végétaux à travers les principaux distributeurs bio : Biocoop, La Vie Claire, L’eau Vive, etc. Elle est ainsi présente au sein de 600 magasins spécialisés bio.

 « Nous sommes passés d’une production en petites séries à une production automatisée capable de monter en puissance sur les volumes », expliquent les deux co-créateurs.

 Ce qui leur permet de s’attaquer aussi à la grande distribution qui, on le sait, développe de plus en plus aussi ses propres canaux bio : présents chez Franprix, ils veulent se faire référencer chez d’autres grandes enseignes.

L’entreprise lyonnaise emploie à ce jour déjà douze personnes.