Le club des « Chief Happiness Officer » s’implante à Lyon…

Heureux comme un Lyonnais dans son entreprise ? C’est ce que veut croire une nouvelle association qui vient de s’implanter à Lyon et veut notre bonheur au travail : le réseau des « Chief Happiness Officer » ou CHO.

« Il s’agit d’un réseau collaboratif dédié au partage d’expériences, d’infos, d’idées et de bonnes pratiques pour que chacun reparte avec sa propre boîte à outils dans son entreprise », a détaillé à l’AFP Catherine Testa, l’une des initiatrices de ce nouveau club.

Cette nouvelle fonction au sein de l’entreprise, venue bien évidemment d’Amérique, a tendance à se développer en France : Le Chief Happiness Officer est responsable du bien-être des salariés dans l’entreprise.

Cette fonction est née dans les années 2000 chez Google et s’est propagée dans toute la Silicon Valley et dans de nombreuses start-up américaines, avant de traverser l’Atlantique pour arriver désormais en Europe.

 Ce réseau qui s’implante à Lyon a déjà 180 sociétés adhérentes et 60 000 salariés sur les réseaux sociaux et abonnées à la newsletter, selon sa responsable.

 Cette fonction a pour rôle de «  de piloter une démarche globale, de prendre en considération les mutations du modèle de l’entreprise, de la valeur travail, la quête de sens des salariés et celle des entreprises », selon Catherine Testa. Et cette dernière d’ajouter : « En un mot, faire en sorte que chacun soit heureux d’aller au boulot ! »

 Pour sa première réunion lyonnaise qui s’est déroulée chez l’entreprise Linkvalue, ce réseau a accueilli une cinquantaine de participants, responsables des ressources humaines, managers de grandes banques, de cabinets de conseil, de PME, d’établissements publics, de Pôle emploi ou de la SNCF.

 Ils ont pu écouter les retours d’expérience de plusieurs Chief Happiness Officer, dont Sophie Magnillat, des laboratoires Boiron à Lyon, un poste créé dès 1984 par Christian Boiron. On sait que le boss du leader mondial de l’homéopathie a souvent été un précurseur…