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Rhône-Alpes : baisse de 1,1 % du nombre de chômeurs en septembre

 La tendance est meilleure, mais plus proche encore de la stabilisation que de l’inversion de la courbe du chômage. Cette situation plus favorable est accentuée en Rhône-Alpes.

On l’a toujours constaté lors de sorties de crise en Rhône-Alpes. Lors des redémarrages économiques, la région Rhône-Alpes accentue la tendance nationale.

C’est le cas en septembre dernier. Un mois au cours duquel la région a vu son chômage baisser de 1,1 % contre un recul de 0,7 % au plan national, en ce qui concerne la catégorie principale : les chômeurs n’ayant absolument aucune activité (A).

Ce sont les jeunes de moins de moins de 25 ans dont le nombre diminue le plus (-1,4 % en septembre et +0,2 % sur un an, soit une stabilisation). Il faut aussi sans doute voir là le résultat de la politique d’emplois aidés, tels que les emplois d’avenir.

 Le nombre de chômeurs âgés de 25 à 49 ans diminue de 1,3 %( + 4,1 % sur un an) et ceux de 50 ans et plus recule de 0,6 % ( + 9,5 % sur un an).

 L’épine du pied qui subsiste concerne les chômeurs de longue durée dont le nombre en revanche augmente encore : + 1,3 %, soit + 13 % sur un an.

 Certains départements comme la Savoie ou l’Isère voient cette baisse du chômage encore plus amplifiée avec respectivement des reculs de 2,5 % et de 2,1 %.

Seule la Haute-Savoie voit son niveau de chômage progresser : + 0,1 %. L’Ain (-1,8 %), l’Ardèche (-0,6 %), la Drôme (-1,7%), la, Loire (- 0,7 %), le Rhône (- 0,7% et – 0,8 % pour la seule Métropole de Lyon), régressent tous.

 Côté positif : en septembre, le nombre des offres d’emploi collectées par Pôle emploi augmente en Rhône-Alpes de 13,3 %, au cours des trois derniers mois par rapport aux trois mois précédents

 Le nombre des offres d’emplois durables (six mois ou plus) augmente de 12,2 % et celui des offres d’emplois non durables (moins de 6 mois) de 14,4 %.

 Sur cette période, la plupart des motifs d’inscription sont en diminution : qu’il s’agisse des fins de contrats à durée déterminée (- 3 %), des fins de mission d’intérim (- 4,1 %), des licenciements économiques (- 6,7 %), des autres licenciements (- 0,1 %) , voire encore, des premières entrées (- 16,3 %).

 Les autres motifs sont en augmentation : les démissions (+ 3 %), les reprises d’activité (+ 1,4 %).