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Un nouveau venu en train de percer dans le monde du burger à Lyon : Steak’n Shake

Le burger, un marché mature ? Pas si sûr. McDo est loin d’être esseulé : on note sans cesse de nouveaux arrivants. Après King Burger, c’est Steakn’ Shake qui vient de prendre pied à Lyon en ouvrant en même temps deux restaurants. Lesquels, quelques mois après leur ouverture attirent à eux deux 1 500 clients chaque jour…

On annonce l’arrivée possible à Lyon de « Five Guys », le restaurant de burger préféré de Barack Obama, axé plutôt haut de gamme.

 Ce ne sera qu’un nouveau venu de plus. Car, telles des vagues, les restaurants à burger ne cessent de s’installer à Lyon et le plus souvent avec succès. Au détriment des restaurants déjà installés sur ce créneau en vogue ou en décrochant des clients habités à une restauration plus traditionnelle ? Difficile à dire.

 Reste qu’après Burger King qui multiplie les ouvertures ces derniers mois, le dernier restaurant à burger en date à s’installer à Lyon, Steakn’ Shake semble démarrer sur les chapeaux de roues.

700 et 800 clients par jour

Et semble-t-il ce n’est pas seulement l’effet nouveauté. Le Steakn’ Shake Part-Dieu a ouvert le 26 juillet, celui de la Confluence, le 26 août, juste en face de Mc Do, au 2ème niveau en terrasse du centre de commerces et de loisirs. Cela fait donc plus de trois mois que ces établissements de 300 m2 chacun de superficie ont ouvert leurs portes. Et ils attirent pour le premier 700 clients par jour et pour le second 800. « Nous pensions arriver bien plus tard à de tels chiffres de fréquentation » se félicitent Franck Trichot, 52 ans, cadre sup dans l’automobile et Florent Pigot, 51 ans, issu du monde l’éclairage qui ont signé avec cette franchise totalement inédite à Lyon.

 A terme, ils visent mille clients par jour dans chacun de leurs restaurants.

 Leur credo : la qualité. Ces burger sont plus chers que chez McDo (1 à 1,50 euros de plus), mais la viande, française, est effectivement goûteuse et de belle qualité, la salade fraiche est exempte de côtes, les tomates parfumée, certes certains pains manquent de texture comme nous avons pu le constater, mais on la choix entre quatre pains différents. Ce sont des burgers modulables à la commande : on peut même y ajouter des couches de viande. Certains Steak’n Shake en proposent jusqu’à onze !

 Autre spécialité, bien américaine de ce nouveau venu : le Milk Shake.

 « Tous nos produits sont fait maison, frites comprises qui ne sont pas congelées. Cela a un coût. Nous faisons de moins belles marges que chez McDo », assure Florent Pigot, l’opérationnel du tandem.

 Et il est vrai que ce choix du fait maison nécessite du personnel : chacun des deux restaurants emploie 35 salariés. Il est vrai aussi que les amplitudes horaires sont importante pour ces deux restaurants ouverts tard le soir, sept jours sur sept.

Une dizaine d’ouvertures annoncées

 Franck Trichot et Florent Pigot ne comptent pas s’arrêter là. Les deux franchisés ont signé un contrat d’exclusivité avec la marque américaine, sur le Rhône et l’Isère pour commencer. Le prochain restaurant verra le jour au centre Neyrpic de Grenoble ; d’autres, dans la Métropole lyonnaise.

« Nous visons une dizaine d’ouvertures au cours des six à sept prochaines années », assurent-il.

 Présente en France depuis trois ans seulement, Steak’n Shake affiche déjà seize restaurants en France. Le modèle, là ou viennent se former les cadres des nouveaux franchisés, est situé à Cannes sur la Croisette où le premier établissement de l’enseigne a été ouvert.

 Alors, le burger un marché mature ? En fait il semble que le burger premier prix connaisse une certaine saturation ; en revanche, la montée en gamme semble conserver un net potentiel de développement, à condition que les prix restent abordables. C’est en tout cas la stratégie que les deux franchisés lyonnais de Steak’n Shake ont choisi. Et pour l’heure ils ne le regrettent pas…