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Etre franchisé chez Biocoop, un gage de liberté

On estime à 6 200 le nombre de franchisés sur le territoire de Lyon Métropole. Des entrepreneurs motivés par une création d’entreprise sécurisée, mais qui peut parfois se révéler contraignante. Olivier Balesi, coopérateur de Biocoop, en est à l’ouverture de son troisième magasin dans la région, motivé par la grande liberté que lui offre l’enseigne.

Olivier Balesi a ouvert son premier magasin franchisé Biocoop en 2012 à Champagne-au-Mont-d’Or. Un deuxième a vu le jour en 2016 à la Croix-Rousse.

Le chiffre d’affaires de son enseigne des Monts d’Or est estimé à plus d’un million et demi d’euros. Avec l’ouverture d’un troisième magasin à Civrieux-d’Azergues en janvier 2018, celui-ci devrait rapidement augmenter.

Après 13 ans passé chez Système U, cet entrepreneur a souhaité changer de cap et ouvrir sa propre entreprise autour de valeurs qui lui tenaient à coeur. Son choix s’est donc tourné vers Biocoop, et il ne le regrette pas.

« J’ai toujours été bien accompagné depuis que je me suis lancé. Ce qui est important, c’est que Biocoop est une coopérative, donc cela marche sur le principe « une personne, une voix ». Tout le monde a voix au chapitre, nous travaillons ensemble, et c’est cela que je recherchais, en plus de trouver une entreprise éthique et responsable », affirme-t-il.

La coopérative, un mode de gouvernance plus équitable

La principale différence entre une franchise et une coopérative, se situe au niveau de la gouvernance. Pour le premier, le franchiseur incarne l’organe de décision, celui qui a le dernier mot, tandis que pour le second, le pouvoir est éclaté, avec le principe d' »un homme, une voix ».

Au niveau des contraintes, le franchisé souligne qu’il y a un cahier des charges à respecter, avec notamment la mise en valeur de l’enseigne et de ses produits, mais qu’il reste relativement libre. « Nous pouvons par exemple proposer et intégrer des produits locaux dans nos magasins. On peut exprimer notre singularité locale, et c’est très important. »

Le coopérateur doit également, au contraire du franchisé, consacrer une certaine partie de son temps au collectif. Une plus grande implication, qui « soude les membres » selon Olivier Balesi.