Quelle place pour le très haut de gamme à Lyon ?

Après Bordeaux et Brest, Lyon est la troisième ville de France en terme de hausse des prix immobiliers de l’ancien. Sur les douze derniers mois, ceux-ci ont augmenté de 8,5%, un score élevé mais qui tend à se stabiliser. Mais ce n’est rien comparé à la hausse des prix dans certains arrondissements, comme le 1er, le 2ème et le 6ème.

Sur la Presqu’île et jusqu’à la Confluence, cette hausse atteint les 16%, tandis que dans le 6ème arrondissement, elle est de 10,6%. Un score considérable pour une flambée des prix dans ces secteurs.

Le 2ème arrondissement compte le prix au m2 le plus cher de la Métropole dans le neuf, avec plus de 6 000 euros. C’est notamment le quartier de la Confluence qui tire les prix à la hausse. Le 6ème, quant à lui, offre des biens à 5 481 euros du m2 en moyenne pour du neuf, plus de 4 000 euros pour de l’ancien.

Un secteur porteur

De l’avis de la Cecim, l’observatoire de la conjoncture immobilière, le haut de gamme est un secteur porteur à Lyon. « Le socle d’acheteurs est stable, le marché est large, et tout part très bien », soulignent-ils. De nombreux biens prestigieux, situés notamment à la Confluence, se vendent comme des petits pains.

Pour preuve, certains projets comme l’immeuble Ycone à la Confluence, à plus de 8 000 euros du m2 ou celui d’Ogic au 31 place Bellecour, commercialisé au 3ème trimestre 2018, qui risque lui aussi d’atteindre des sommets.

« A la Presqu’île, on en trouve pas grand chose dans le neuf, mais certaines réhabilitations peuvent coûter très cher. A la Confluence au contraire, c’est du neuf en grande majorité, et à des prix très élevé », affirme la Cecim.