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Michel Le Faou : “Le PLU-H va nous permettre de formaliser le développement de notre métropole pour les 10 ans à venir”

Après quatre ans de concertation, le conseil de la Métropole de Lyon a voté la mise en œuvre du nouveau plan local d’urbanisme. Celui-ci fusionne avec le plan local de l’habitat et devient le document le plus conséquent en France en la matière.

Le nouveau plan local d’urbanisme de la Métropole de Lyon fusionne pour la première fois avec le plan local d’habitat pour simplifier les procédures en matière de construction. Il devrait entrer en vigueur à la fin de l’année ou début d’année prochaine pour une durée de 10 ans minimum.

Selon Michel Le Faou, vice-président de la Métropole de Lyon délégué à l’urbanisme, ce nouveau PLU-H s’organise autour de trois grands défis : un défi économique, solidaire et environnemental. « Nous souhaitons faire en sorte que notre territoire conserve ses capacités d’attractivité, à la fois sur le plan économique mais aussi sur le plan environnemental », affirme-t-il.

Plus d’espaces verts

En matière d’espaces naturels et d’environnement justement, le PLU-H prévoit de sanctuariser 762 hectares d’espaces boisés, qui auraient pu être urbanisés. « Il est important de les préserver, ce sont des espaces qui nous permettent de lutter contre le réchauffement climatique », souligne Michel Le Faou.

Sur le plan de la « nature en ville », le programme prévoit de lutter contre les îlots de chaleur urbains, notamment en demandant aux futurs promoteurs de réserver une part plus importante aux espaces verts. « Il faudra qu’ils respectent cela pour obtenir le permis de construire », affirme le vice-président. Aucun précision n’est néanmoins apportée sur la surface de cette part d’espaces verts.

8 000 à 8 500 nouveaux logements par an

Concernant le développement économique de la Métropole, le PLU-H permettra de préserver l’économie de proximité, facteur d’emplois et de services à la population. 1 760 hectares de foncier pour la production, l’artisanat et l’industrie sont donc garantis.

En termes de logements, Michel Le Faou cible l’objectif à 8 000 à 8 500 nouveaux logements par an sur la métropole pour répondre à la dynamique démographique. « Nous devons pouvoir accueillir 150 000 habitants supplémentaires d’ici à 2030, et les accueillir dans de bonnes conditions », argumente-t-il. 45% de l’offre sera aidée ou abordable dans le but de poursuivre la lutte contre l’habitat indigne.