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Béatrice de Montille

Il y a des voix qui ne cherchent pas à dominer, mais qui finissent par rassembler. Il y a des femmes qui ne courent pas après les titres, mais qui imposent le respect. Béatrice de Montille fait partie de celles-là. Depuis toujours, cette chef d’entreprise engagée arpente Lyon avec une seule obsession : rendre à sa ville l’énergie, la fierté et la douceur de vivre qu’elle mérite.

C’est ce que nous avons pu ressentir en la rencontrant. Loin des discours formatés, Béatrice parle avec le cœur. Son regard est franc, son engagement sincère.

Une femme qui incarne son territoire

Lyonnaise de cœur et d’origine, Béatrice est revenue dans sa ville avec une conviction forte : « l’engagement n’est pas une affaire de partis, mais de citoyens ». Elle aurait pu rester dans sa zone de confort, poursuivre sa réussite entrepreneuriale, vivre entre les lignes tranquilles de la vie professionnelle et familiale. Mais à l’heure où tant de citoyens se plaignent de leur ville sans jamais agir, elle a fait le choix du courage ; se lancer dans un travail de terrain titanesque.

Pas de promesses creuses, pas de grands discours : des rencontres, des discussions, des réunions publiques. Elle fonde le collectif « Lyon au Cœur », non comme un outil politique, mais comme une plateforme d’écoute. Un espace pour réapprendre à se parler, pour construire des solutions ensemble.

Team Beatrice de Montille - Lyon Entreprises

L’engagement, pas l’ambition

« Je ne veux pas être candidate pour être candidate. Je veux que ce soient les Lyonnais qui m’adoubent. » Cette phrase revient souvent dans sa bouche. Elle incarne une vérité rare : celle d’une femme qui ne cherche ni la gloire ni le pouvoir, mais l’impact. Béatrice ne s’impose pas, elle propose, elle ne revendique pas, elle construit.

Pendant plus d’un an, elle organise des réunions à thèmes : qualité de vie, mobilité, civisme, attractivité, sécurité. Elle fait venir des experts, des sociologues, des économistes, mais aussi des commerçants, des mères de famille, des jeunes. Elle remplit les salles, quatre fois dans l’année, jusqu’à 250 personnes. Sans vedette, sans promesse tapageuse. Juste elle. Sa sincérité, son énergie, sa proximité.

Aulas, l’homme de la situation

Dans ce parcours sincère, une rencontre va marquer un tournant : Jean-Michel Aulas. Au départ, Béatrice est sceptique. Elle entend les critiques, les caricatures. Et puis, elle le rencontre. Une heure et demie d’échange où elle découvre un homme à l’écoute, passionné, visionnaire. « Il ne m’a jamais dit : je veux être maire, mais s’il décide de se présenter, je le soutiendrai sans réserve. » Il était intervenu récemment dans un épisode de Qui Veut autre mon associé aux cotés de la Startup Naali

Elle est séduite par sa posture humble, par sa connaissance fine du tissu économique, du sport, de l’événementiel. Pour elle, Aulas incarne cette fierté d’être lyonnais que tant de citoyens attendent. C’est pourquoi elle appelle aujourd’hui de ses vœux sa candidature et sera présente pour l’accompagner dans ce virage politique.

Mais si l’ancien président de l’OL devait renoncer, elle est prête. Non par défaut, mais par devoir.

Une vision humaniste de la ville

Le programme de Béatrice n’est pas une litanie technocratique. Il repose sur trois piliers simples et puissants : sécurité, civisme, attractivité. Elle ajoute une quatrième clé : la qualité de vie. Pour elle, une ville sécurisée est une ville où l’on se respecte, où l’on prend soin de l’espace public, où l’on remet de l’ordre sans opposer les citoyens entre eux.

« Je ne veux pas opposer les vélos aux voitures. On est tous multimodaux. Il y a des moments où on est à pied, d’autres en voiture. Ce qui compte, c’est qu’on puisse se déplacer librement et en sécurité. »

Elle cite souvent la théorie de la vitre cassée, qui montre qu’un espace entretenu favorise le respect et diminue l’insécurité. Elle veut une ville propre, apaisée, où chacun retrouve le plaisir d’habiter ensemble.

Une campagne de terrain, une dynamique populaire

Depuis 18 mois, Béatrice est sur tous les fronts : marchés, cafés, rencontres de quartier. Elle prend le café avec les habitants, discute avec les commerçants, va au contact sans artifices. Elle n’est pas là pour faire des coups de com. Elle est là pour construire un lien durable avec les Lyonnais.

Ce travail paie. Ses réunions ne désemplissent pas. Son collectif s’agrandit. Des figures locales la rejoignent. Elle réunit, sans exclure. Elle rassemble, sans diviser. Elle incarne une autre manière de faire de la politique : sincère, courageuse, enracinée.

Et demain ?

Béatrice de Montille n’est pas une inconnue. Elle est en train de devenir une figure. Pas une figure de partis. Une figure de confiance. Une voix qu’on aime écouter. Parce qu’elle parle avec le cœur. Parce qu’elle dit les choses simplement. Parce qu’elle veut servir, pas se servir.

Qu’elle soit tête de liste ou soutien actif, elle est déjà l’une des voix les plus fortes, les plus sincères, les plus humaines du renouveau lyonnais. Elle incarne cette génération d’élus qu’on espère : ancrés, accessibles, concrets. Ces valeurs se rapprochent fortement de celles de Jean Michel Aulas pour lequel nous nous demandions si Lyon pourrait-elle bientôt être dirigée par l’un de ses plus célèbres chefs d’entreprise ?

Et si la prochaine étape de Lyon se dessinait autour de figures comme elle ? Humaines, ouvertes, enracinées, audacieuses ?

Ce que Béatrice de Montille nous rappelle, c’est que la politique peut encore être belle. Qu’elle peut être incarnée, sincère, courageuse. Et qu’elle peut partir d’un seul endroit : du cœur.