CEE : le programme Fabacéé s’ouvre à la région Auvergne-Rhône-Alpes

Le programme national Fabacéé, premier dispositif CEE dédié au secteur agricole, lance son troisième et dernier appel à candidatures. Cette nouvelle phase concerne désormais la région Auvergne-Rhône-Alpes, où le déploiement est piloté par le cabinet de conseil Ceresco.
Un dispositif structurant pour la performance énergétique agricole
Lancé en 2024, Fabacéé vise à accompagner la réduction de 15 % de la consommation énergétique des exploitations agricoles d’ici 2027. Doté d’un budget de 17 millions d’euros, le programme s’adresse aux structures d’accompagnement telles que les Chambres d’Agriculture, coopératives, réseaux CIVAM, GAB, CUMA ou bureaux d’études.
Les structures lauréates bénéficient d’un financement sur trois ans, d’outils de diagnostic énergétique et climatique, de formations, et d’une plateforme de suivi. Le temps consacré par les animateurs au suivi des collectifs agricoles est pris en charge à 100 % par le programme.
Une dynamique déjà engagée au niveau national
Depuis son lancement, Fabacéé a mobilisé une quarantaine de structures d’accompagnement. Plus de 70 animateurs ont été formés ou sont en cours de formation, et plus de 1700 exploitations agricoles ont d’ores et déjà été accompagnées.
Le déploiement régional en Auvergne-Rhône-Alpes est assuré par Ceresco, société de conseil spécialisée dans l’accompagnement des filières agricoles et agroalimentaires. Ce nouveau volet s’appuie sur la mutualisation d’équipements, la coopération inter-exploitations et le partage de pratiques agricoles durables.
Un soutien opérationnel à la transition énergétique
Le programme repose sur un collectif national de partenaires parmi lesquels FEVE, Solagro, AREC Occitanie, FRCIVAM, ACTEE, et la FRCUMA. L’ensemble s’inscrit dans le cadre des Certificats d’Économie d’Énergie encadrés par le ministère de la Transition énergétique.
Les candidatures pour la région Auvergne-Rhône-Alpes sont ouvertes jusqu’au 16 septembre 2025. L’objectif affiché est clair : renforcer la durabilité des exploitations agricoles et en faire des modèles de résilience énergétique dans leurs territoires.