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5ème Université d’été de l’Environnement : le programme

Le réseau d’éco-entreprises APPEL comptant 120 membres, organise les 22 et 23 septembre 2011 sa 5 ème Université de l’Environnement qui se déroulera sur le campus de l’Université professionnelle international René Cassin à Lyon-Vaise (9ème arrondissement). Elle aura cette année pour thème « L’industrie, avenir de nos territoires ».

Pour Lionel Roche, un avocat spécialisé dans le droit de l’environnement et président du comité de pilotage de cette Université d’été, « le secteur de l’environnement est aujourd’hui très « utilisé » et les sollicitations à des salons ou autres conférences sont nombreuses, à Lyon comme sur le plan national. »

« D’où la volonté-explique-t-il-de nous différencier de ces rencontres, en mettant en avant les échanges entre acteurs économiques, institutionnels, industriels, universitaires. » Et de préciser : «  Nous souhaitons nous inscrire dans un positionnement plus large pour en faire un événement euro-régional, en lien avec les régions partenaires de Rhône-Alpes : le Bade Wurtemberg (Allemagne), la Lombardie (Italie) et la Catalogne (Espagne) qui ont créé en 1988 le réseau des « Quatre Moteurs pour l’Europe ». »

Et d’expliciter : « Nous souhaitons avant tout répondre aux attentes du marché et convaincre tous les participants à l’Université d’Eté de l’Environnement de l’utilité d’agir et de réfléchir ensemble aux enjeux de notre territoire. »

Quels sont donc ces enjeux ? Pour Lionel Roche, « Après vingt ans d’une mondialisation conduite à marche forcée conjuguée à la brutalité d’une crise sans précédent et à l’émergence de nouvelles puissances économiques, force est de constater que l’avenir de nos territoires est menacé. Nombre d’entre eux ont réagi en mettant en place une politique forte de développement durable. Mais quelle place est réservée à l’industrie dans cette stratégie ? »

Et d’enfoncer le clou : « Les éco-entreprises, proches du monde de la recherche, ont pour vocation de répondre aux enjeux d’une économie responsable. »

Dans cette optique, « le programme de l’Université de l’APPEL est organisé pour se rencontrer et trouver des solutions. »

D’où l’ambition affichée par le président du comité de pilotage : « L’Université d’été de l’Environnement 2011 invite les acteurs économiques, scientifiques et institutionnels à relever le défi d’une industrie innovante, aux impacts limités sur l’environnement, parfaitement intégrée et soutenue par une gouvernance renouvelée avec les territoires. »

Le programme

Jeudi 22 septembre

Présentation de l’étude «  2025, vision pour Rhône-Alpes » du CESER (Conseil Economique et Social) par Gérard Combe, délégué général ; puis deux tables rondes sur les thèmes : «  Avenir industriel : comment d’autres territoires européens relèvent le défi » et «  Eco-entreprises et politiques publiques : les réponses des décideurs du territoire. »

Cinq forums se dérouleront ensuite : « Gouvernance et performance des territoires » ; « La formation au service des nouveaux enjeux industriels » ; « Innovation et création de valeur durable » ; « Acceptation des risques et nuisances industrielles » et « L’industrie entre mondialisation et relocalisation ».

Cette journée se terminera par une conférence de la navigatrice Isabelle Autissier sur le thème : « Un souffle d’utopie dans les réalités économiques ». Elle est aussi, cela se sait moins, ingénieur agronome et présidente de l’organisation écologiste WWF France.

Vendredi 23 septembre

Le lendemain, cinq ateliers au choix seront proposés: « Management des risques et nuisances industrielles » ; «  Performance énergétique » ; «  L’industrie, acteur de son territoire » ; « L’industrie, acteur du développement social » et « Innovation et financements : comment le territoire se structure pour porter l’innovation ? »

En clôture de l’Université d’été, Jean-Philippe Demaël livrera l’expérience d’un groupe industriel régional, Somfy. La raison du choix de ce dernier intervenant ? Le directeur général de Somfy a débuté sa carrière dans la haute administration avant de s’orienter vers l’industrie dans des secteurs à forte dimension internationale. C’est cette double vision qu’il partagera avec les congressistes.