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Bocuse d’or, Mondiaux divers ; maintenant  » Clairefontaine de la gastronomie  » : la Métropole lyonnaise, plus que jamais, haut-lieu des concours culinaires

En cette période de réveillons, l’actualité en cette fin d’année, et c’est heureux, est plus que jamais gastronomique !

L’annonce avait été faite en 2021 par Laurent Wauquiez et Emmanuel Macron à Lyon-Eurexpo, lors du Bocuse d’or qui cette année là avait vu Davy Tissot l’emporter : le projet d’un centre d’excellence national d’entrainement pour les concours culinaires était lancé !

Une image forte

Immédiatement, en référence à la structure mise en place pour préparer les Bleus de l’équipe de France de Football, on avait alors parlé de « Clairefontaine de la gastronomie ». Une image forte.

Laurent Wauquiez avait été, il y a deux ans, moteur en déclarant : « Notre pays ne s’était jusqu’à présent pas doté des moyens pour faire rayonner sa gastronomie, notre image de marque absolue. Alors que tous les autres pays ont compris depuis longtemps l’importance d’avoir des sites d’entraînements et du financement pour ses équipes, nous allons enfin avoir le nôtre. Nous avons des centres d’entraînements pour nos équipes de foot, de rugby… Est ce que nos champions bouchers, charcutiers valent moins que ça ? Ne sont-ils pas eux aussi des sportifs de haut niveau, qui ont besoin qu’on leur donne les meilleurs conditions pour réussir. »

Depuis, sur ces bonnes paroles, silence radio…

Il vient d’être rompu. Ce centre d’excellence de la gastronomie promis en 2021 est désormais sur les rails. Si tout se déroule dans les temps, l’inauguration pourrait se dérouler début 2026, sur le site même de l’institut Lyfe (ex-Bocuse) à Écully d’où provient Davy Tissot.

Une convention constitutive a été signée signée avec la Région Auvergne Rhône-Alpes qui a prévu d’investir 25 millions d’euros dans ce futur centre d’excellence.

De quoi permettre aux championnes et champions français de participer avec succès aux vingt-quatre concours culinaires qui parsèment le Sihra.

Mais aussi, pourquoi pas, d’aider les concurrents pour les nouveaux concours lancés ces dernières années et qui connaissent un vif succès, comme le Mondial du Pâté en Croûte qui s’est tenu récemment à Lyon et a vu cette fois un chef parisien et non Japonais l’emporter ; voire encore le prochain Mondial de la Praline, annoncé pour la mi-janvier. Et d’autres.

« Refuge » haut-niveau

Car le fait que ce soient des chefs compétiteurs régionaux ou nationaux qui remportent ces prestigieux trophées provoque des retombées économiques non négligeables, rejaillissant sur la qualité de la gastronomie régionale en particulier et nationale, en général…

Et puis, il s’agit de rétablir une sorte d’équilibre car les pays nordiques très présents depuis plusieurs années dans le palmarès du Bocuse d’or par exemple possèdent déjà ce type de lieux d’entrainement.culinaire.

Ce futur centre d’entrainement pourrait ressembler au Refuge, niché tout près de l’Institut Lyfe. Tel est le nom de la structure qui a été utilisée par Davy Tissot, puis par Naïs Pirollet, pour préparer les Bocuse d’Or. Un  lieu d’entraînement de haut niveau partagé qui avait accueilli la Team France…

Belle fin d’année gourmande à toutes et à tous !

Photo : ci-dessus, Davy Tissot, Bocuse d’or 2021 lors d’une visite au véritable Clairefontaine des footballeurs tricolores. Et le même Davy Tissot vainqueur du Bocuse d’or 2021 (ci-dessous).