Ce sera l’événement commercial de la rentrée : Primark, ouvre ses portes à la Part-Dieu au cours de la 2ème quinzaine d’octobre
Le centre commercial lyonnais table sur cette nouvelle enseigne low cost d’origine irlandaise qui fait un tabac dans toute l’Europe pour doper son affluence en cette rentrée. La dernière ouverture en date à Créteil Soleil dans la région parisienne avait attiré trente mille personnes ! Le même phénomène pourrait se dérouler à Lyon.
Certes Lyon n’est pas Cergy en région parisienne mais le premier jour d’ouverture en 2014, de Primark dans le centre commercial Créteil Soleil avait attiré… 30 000 clients, suscitant plusieurs centaines de mètres de queue !
Primark qui ne fait pas de pub et qui n’a même pas de site de vente en ligne table sur ce type d’événement favori des sociétés low cost pour s’implanter à grande vitesse. Le buzz d’abord !
Qu’en sera-t-il de l’ouverture du Primark de Lyon programmée d’ici quelques semaines, dans la deuxième quinzaine du mois d’octobre selon le centre commercial, sachant que la date précise n’a pas été encore fixée ?
On attend également au cours des mois à venir l’annonce de l’ouverture des enseignes qui doivent s’installer dans le quartier Grolée à Lyon, en jachère commerciale depuis sept ans !
5 500 m2 sur deux niveaux
L’ouverture de Primark avait d’abord été annoncée pour début septembre. Mais manifestement, la superficie du futur magasin, très importante, soit 5 500 m2 sur deux niveaux et la transformation des locaux de l’ancien locataire, Boulanger, en temple du prêt-à-porter low cost ont provoqué du retard par rapport au calendrier initial.
L’été a néanmoins été mis à profit pour embaucher le personnel de ce magasin qui fera travailler près de quatre cents personnes, en CDD et en CDI (à raison de 40 % de postes à temps plein) dont vingt-huit postes de managers.
Pôle Emploi a été appelé à la rescousse : plus de 2 000 candidats se sont présentés pour poser leur candidature, passer les tests et les entretiens d’embauche.
Comment expliquer que cette ouverture d’une simple enseigne, par ailleurs encore peu connue en France, suscite autant d’intérêt ?
D’abord parce que les magasins déjà ouverts dans l’Hexagone depuis deux ans (Aulnay-sous-Bois, Villeneuve-la-Garenne, Créteil, Dijon et Marseille) ont tous connu des démarrages fulgurants.
Un épouvantail pour ses confrères
Primark, dont le siège est basé à Dublin fait figure d’épouvantail chez ses concurrents du prêt-à-porter pas cher, comme Kiabi ou La Halle.
Il s’agit d’une enseigne qui obéit à de nombreux critères low cost (pas de pub, serrage maximum des coûts, prix très bas, etc.), mais en revanche, sa décoration est très soignée.
Elle vend des vêtements basiques à des prix si bas qu’elle est déjà n° 1 de la mode en volume en Espagne, en Angleterre et au Portugal.
D’autant que cette marque à bas coût dont le prix moyen par article se situe aux alentours de…4 euros ne s’installe pas comme ses consœurs dans la périphérie des grandes villes, mais jette toujours son dévolu sur de rutilants centres commerciaux, façon Part-Dieu.
Dans les magasins déjà existants en France, on y trouve des couleurs chaudes, de grandes cabines d’essayage, des assortiments proposés à toutes les tailles en très grandes séries.
Primark joue avant tout sur l’effet volume : une aubaine pour les centres commerciaux où l’enseigne s’installe par la clientèle qu’elle réussit à drainer.
Six articles en moyenne
Une récente étude de Kantar Worldpanel montre que les clients de Primark achètent en moyenne six articles à chaque fois qu’ils se rendent dans un magasin : un record dans le secteur.
La direction du centre commercial de la Part-Dieu table sur l’effet Primark qu’elle devrait largement orchestrer d’ici quelques semaines, pour dépasser cette année la barre symbolique des 35 millions de visiteurs (32,6 millions en 2014).
L’année dernière, le centre commercial qui appartient au groupe Unibail-Rodamco a réalisé 749 millions d’euros de chiffre d’affaires. Il compte 240 boutiques et 2 800 salariés.
Dernière originalité de Primark : cette enseigne créée en 1969 par Arthur Ryan est tellement sûre de son modèle qu’elle dédaigne la vente en ligne, estimant que la valeur de chaque produit est insuffisante pour investir en livraison.. !