Chargé de définir le monde d’après : un Comité de Relance installé le 6 mai à la Métropole de Lyon par David Kimelfeld

Première phase, l’urgence : il fallait d’abord parer au plus pressé. Depuis le 16 avril, David Kimelfeld, le président de la Métropole de Lyon,a créé une cellule de coordination et d’urgence mise en place pour répondre de manière immédiate et concertée aux urgences du territoire.

Son rôle : « proposer des réponses rapides et concrètes aux problématiques immédiates liées à la crise du Covid-19 ».

Autour du Président de la Métropole de Lyon, elle rassemble une quarantaine de personnes, institutionnels et acteurs de terrain de divers secteurs : santé, économie, solidarités, environnement, culture, éducation,…

Son rôle est en passe d’être terminé avec l’arrivée du déconfinement.

La réunion de conclusion de cette cellule de coordination et d’urgence se déroulera jeudi 7 mai.

Georges Képénékian, « Monsieur Déconfinement »

Auparavant, la veille, en l’occurrence, le 6 mai, David Kimelfeld aura installé la structure destinée à lui succéder : un Comité Métropolitain de Relance (CMR).

« Il s’agit de préparer la nécessaire relance de l’activité économique et de la vie sociale sur le territoire. Mon souhait est de réunir, de manière paritaire, des représentantes et des représentants de la vie politique d’une part, et des forces économiques, environnementales et sociales de l’autre », explique le président de la Métropole qui a mis en place un « Monsieur Déconfinement », Georges Képénékian.

« J’ai personnellement sollicité les présidents de toutes les forces politiques représentées au Conseil de la Métropole, des élus des territoires particulièrement affectés par la crise, ainsi que de nombreuses figures de notre vie économique, environnementale et sociale qui souhaitent s’engager dans une réflexion collective. Ces personnalités  bénéficient à la fois de l’expertise et de l’imagination qui nous permettront de repenser ensemble la Métropole de demain », décrit David Kimelfeld.

Une soixantaine de membres

Le Comité Métropolitain de Relance sera composé d’une soixantaine de membres, dont les noms seront dévoilés bientôt.

À parité parfaite, la moitié de ces membres représentera le Conseil métropolitain, en l’occurrence des élus reflétant les équilibres politiques de la collectivité et ses territoires ; l’autre moitié représentera la société civile à travers de personnalités très diverses, « représentant le territoire dans toute sa diversité. »

Ce Comité de Relance est-il précisé, « aura deux objets : imaginer la Métropole à moyen et long terme d’une part, et produire des mesures concrètes et opérationnelles à court terme d’autre part. »

Ainsi, les membres du CMR pourront fixer les objectifs, la méthode et le calendrier lors de la première réunion de travail qui aura lieu le mercredi 6 mai.

À la suite de cette installation, des acteurs engagés dans le développement de la Métropole seront auditionnés : des entrepreneurs, des partenaires sociaux, des responsables associatifs, des représentants administrations publiques, des personnalités du monde de la recherche, de l’enseignement, de l’environnement, de la solidarité, de la vie associative, du sport, de la culture.

Un vote de la Métropole

Enfin, les propositions issues de ce Comité de Relance seront présentées au vote du Conseil de la Métropole qui aura pour rôle de les entériner ou non.

« Nous devons collectivement transformer cette crise terrible en l’opportunité de repenser notre modèle, le rendre plus durable, plus juste et résilient », estime David Kimelfeld.

Bref, une structure chargée d’imaginer le monde d’après. Et ce, avant les élections qui, in fine, pourraient bien se dérouler en septembre…