Corbas investit dans l’agriculture urbaine avec le soutien de la Métropole de Lyon

La commune de Corbas, située au sud-est de la métropole lyonnaise, bénéficiera d’un financement de 98 000 € de la Métropole de Lyon pour l’installation de son tout premier jardin collectif. Ce projet, implanté au nord de l’aérodrome, s’inscrit dans une stratégie plus large de soutien aux aménagements nourriciers de proximité, portée par la collectivité à l’échelle de son territoire.
Un nouvel espace partagé de 2 750 m²
Le futur jardin collectif s’étendra sur une surface totale de 2 750 m², incluant 25 parcelles individuelles et un potager collectif. Il vise à renforcer l’autonomie alimentaire des habitants tout en offrant un cadre propice au lien social. Cette initiative s’inscrit dans la montée en puissance de l’agriculture urbaine comme levier de résilience locale, une orientation stratégique soutenue activement par la Métropole.
Un budget métropolitain en forte progression
Depuis le début du mandat, la Métropole de Lyon affiche un engagement renforcé en faveur de ce type d’infrastructures. À ce jour, 37 jardins ont été financés sur le territoire contre 16 lors du précédent mandat, représentant 566 220 € d’aides à l’investissement accordées. Le soutien a permis la création de 31 nouveaux jardins (soit 2,6 hectares de cultures potagères), l’extension de 3 espaces existants et l’amélioration de 3 autres.
Ce chiffre est appelé à progresser encore : 40 jardins auront été créés ou accompagnés d’ici la fin du mandat, selon les projections de la Métropole.
Un signal fort pour l’aménagement durable
Pour Jérémy Camus, vice-président en charge de l’agriculture, de l’alimentation et de la résilience du territoire, ce soutien s’inscrit dans une dynamique sociétale de fond : « Les Grands Lyonnais sont de plus en plus nombreux à vouloir reprendre la main sur leur alimentation et se retrouver dans des projets partagés de jardinage. » Il rappelle que la Métropole finance à la fois la création, l’extension, l’animation et l’amélioration de ces lieux à vocation productive et collective.
Des retombées économiques indirectes
Si l’impact immédiat de ces jardins collectifs est d’abord social et écologique, la dimension économique ne doit pas être négligée. Outre l’investissement public, ces projets impliquent les communes et les associations locales, et participent à la valorisation d’espaces jusqu’alors peu exploités. À moyen terme, ils peuvent contribuer à renforcer les compétences des habitants sur les enjeux alimentaires et environnementaux.
La commune de Corbas s’inscrit donc dans un mouvement plus large d’aménagement nourricier, où les enjeux économiques, sociaux et environnementaux convergent autour d’une logique territoriale cohérente.