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160 salles de classes virtuelles déployées dans les grandes écoles et universités par Glowbl

À l’heure du confinement et du télétravail, la start-up lyonnaise Glowbl s’organise pour permettre aux universités et grandes écoles publiques de France, de digitaliser leurs cours. Cette plateforme collaborative permet aux élèves et professeurs de reproduire les mêmes méthodes pédagogiques qu’en présentiel.

Grâce à sa solution de visioconférence qui facilite et optimise les échanges à distance, l’entreprise lyonnaise Glowbl répond à la situation d’urgence imposée par le coronavirus. En effet, cette pandémie a provoqué la fermeture complète des écoles et universités, poussant les entreprises à passer en mode télétravail. Aussi jusqu’ici, sa plateforme interactive était restée relativement confidentielle. Mais avec la crise, Laurent Souloumiac, son directeur général, développe sa plateforme de travail collaboratif au profit des universités et grandes écoles.

Face au coronavirus, Glowb propose des solutions pour assurer la continuité de l’enseignement pédagogique

Effectivement depuis la fin de la semaine dernière, Glowbl enregistre entre 20 et 50 demandes par jour, soit sept fois plus que d’habitude ! De plus en quinze jours, l’entreprise lyonnaise a doublé voire triplé son chiffre d’affaires.

«  Il y a une explosion de demandes. Près de 90 % des contacts concernent des classes virtuelles pour des problématiques de formation.  Beaucoup d’universités, très peu de l’enseignement secondaire ou du primaire, et aussi pas mal d’instituts de formation. » explique Laurent Souloumiac.

Ainsi, l’université d’Assas Panthéon vient de déployer 160 salles de classes virtuelles Glowbl. Le Réseau des grandes écoles spécialisées a signé pour 10 000 apprenants, l’école Yncréa pour une dizaine de classes. La solution agréée par le ministère de l’Enseignement supérieur peut potentiellement intéresser potentiellement 130 universités et grandes écoles publiques.

Comment ça fonctionne ?

Deux options s’offrent aux établissements, précise Laurent Souloumiac.  »  La première option passe via une plateforme déjà mise en place par l’Éducation nationale, le projet France Université Numérique (FUN)  à travers un portail web visant à promouvoir l’utilisation des cours en ligne. Et dans le cadre de l’épidémie, les différentes universités peuvent utiliser FUN pour former leurs étudiants. Glowbl fait partie de cette plateforme. Donc on devrait avoir à partir de lundi, plusieurs dizaines d’universités qui vont s’abonner gratuitement à FUN et qui pourront du coup utiliser Glowbl et les classes sont créées automatiquement ; 

« La deuxième option, est de trav ailler directement avec Glowbl. Ils nous disent toutes les salles qu’ils veulent créer et nous en créons autant qu’ils veulent. Les professeurs doivent créer un compte sur Glowbl et les élèves reçoivent un lien internet pour se connecter à l’enseignement à distance. »

La plateforme permet d’inviter en visioconférence interactive jusqu’à 40 participants autour d’une salle virtuelle, d’y partager instantanément et d’interagir par tchat. Il suffit d’un ordinateur ou d’une tablette, avec webcam et micro, et d’une bonne connexion Internet.

Depuis plusieurs années, la société s’est spécialisée dans l’enseignement à distance avec une diversification des pédagogies.

Bien plus, il s’agit d’une école 100 % virtuelle pour des jeunes en rupture avec le système classique, ou qui permet de faciliter les formations internes dans les entreprises. Elle propose également des salles de réunion virtuelles.

Une offre de 50 % de réduction sur les tarifs officiels est proposée. Avec de contrat de trois mois pour la période de confinement jusqu’en fin juin…