Désormais 57 partenaires : la Fête des Lumières élargit son halo de contributeurs privés

Qu’EDF ou le Mat Electrique (Groupe Sonepar) soient partenaires de la Fête des Lumières semble aller de soi. C’est moins évident pour les cinémas UGC, TNT Express, la Tour de la Part Dieu, Vitamin Water ou le Groupe Accor. Pourtant, ces derniers viennent de rejoindre le Club des partenaires de la Fête des Lumière 2010 qui se déroulera en Presqu’île et dans de nombreux quartiers de Lyon, du 8 au 11 décembre. Ils portent leur nombre de membres du Club des partenaires à 57, un chiffre jamais atteint depuis la création de la manifestation en 1999.

« Ce qui nous a amené dans le Club des partenaires ? Un attachement profond à nos racines lyonnaises depuis trente ans, c’est sûr. Mais ce qui a déclenché notre décision de participer à la manifestation, c’est la dimension internationale qu’a prise la Fête », reconnaît le responsable de l’entreprise créée par le Lyonnais Roger Caille et désormais hollandaise, TNT Express.

L’une des actions de TNT Express sera d’illuminer pour la première fois son siège social sur le thème bien évidemment du voyage, en bord de Rhône, dans le quartier de Lyon-Gerland. Une tendance lourde d’ailleurs : ce que les organisateurs appellent les programmes associés qui complètent le programme officiel voient leur nombre augmenter grandement : 13 l’an dernier, 19 projets cette année.

D’autres partenaires paient leur écot en assurant la mise en lumière d’un édifice officiel : c’est le cas de Philips qui doté d’un important centre de production et de R&D, à Miribel dans l’Ain, assurera cette année la mise en lumière des cours intérieures de l’Hôtel de Ville de Lyon.

De son côté, EDF, partenaire historique parrainera « l’hommage à Bartholdi », place des Terreaux, en mettant la fontaine du sculpteur en scène. Le Mat’Electrique, lui, assurera le financement de deux spectacles lumière : sur la façade du théâtre des Célestins et dans la Cour d’honneur de l’Hôtel-Dieu, avant que les travaux de rénovation ne commencent.

Ce concept de « Club des Partenaires »  que préside Didier Nadal, permet à la ville de développer un peu plus chaque année la  Fête des Lumières, tout en maintenant le budget autour de 1,8 million d’euros.

Un bon rapport qualité/prix si l’on prend en compte les retombées, non seulement en terme d’image internationale (40 délégations étrangères sont attendues cette année, tandis que le public vient de plus en plus loin), mais de manière sonnante et trébuchante. Le chiffre d’affaires de la Presqu’île (25 000 emplois) est chaque jour multiplié par quatre pendant toute la durée de la Fête.

D’où une demande de plus en plus insistante qui se fait jour : pourquoi ne pas prolonger de quelques jours la manifestation ? Il va sans doute falloir y songer. Cette année, 440 tours opérateurs et agences de voyage en France et dans le monde ont programmé la Fête des Lumière. Les quatre millions de visiteurs devraient cette année être encore atteints ou dépassés.

Même trop courte à leurs yeux désormais, la Fête permet aux partenaires de développer du réceptif : grâce au « Village Lumière » installé dans la salle de la corbeille de la CCI de Lyon qui permet de recevoir collaborateurs et clients ; et cette année une grande soirée lumière dans une patinoire Charlemagne mise en scène, rassemblera près d’un millier d’invités…