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Les Usines Fagor Brandt, situées à Lyon-Gerland ont durant de nombreuses années accueilli de nombreux événements tels que la Biennale d’art contemporain, les Nuits sonores ou encore Lyon Street Food Festival.  Aujourd’hui la Métropole de Lyon souhaite dédier ce lieu à un autre usage et s’est tournée vers le Technicentre SNCF.  En effet, basé à la Mulatière, le long de la M7 (ex-A7), ce site facilement accessible deviendra « Les Grandes Locos ». Un lieu voué aux  grands événements culturels, mais pas que !  L’objectif de la Métropole de Lyon est de se servir de ce site de 20 ha  » comme d’un écrin pour une vie culturelle vivante et dynamique ». Ce projet mixte prévoit  aussi la création d’habitats et d’espaces publics.

En 2017, la Métropole de Lyon avait mis à disposition de grands événements culturels les anciennes usines Fagor dans une logique d’urbanisme transitoire. Consciente de la réussite de ce site exceptionnel, la Métropole a souhaité renouveler ce type d’installation en s’associant à la SNCF.

Ainsi, une partie du Technicentre de La Mulatière sera investie par différents acteurs culturels afin de faire revivre ce site au passé industriel fort. Les usines Fagor-Brandt deviendront un lieu de maintenance  pour les  bus de Sytral.

Le Technicentre SNCF : une opportunité urbaine de logement et de créations d’emplois

En 2023, les anciennes usines Fagor-Brandt cesseront leur rôle événementiel, après 7 années de manifestations culturelles.

Le site de la Mulatière, propriété de la SNCF, prendra le relais à partir de 2024 en accueillant « Les Grandes Locos ».

Tel est le nom choisi pour ce nouveau site d’accueil des grands événements culturels métropolitains tels que la Biennale d’art contemporain, la Biennale de la danse, les Nuits sonores ou encore Lyon Street Food Festival.

Parallèlement, d’autres projets verront le jour sur le site, avec la création de deux recycleries professionnelles. L’une sera dédiée aux activités de production artistique, tandis que l’autre sera dédiée au réemploi des matériaux du bâtiment.

Bruno Bernard, le président de la Métropole, considère cette nouvelle installation comme une opportunité urbaine pour la création d’emplois et de logements.

Bien que les travaux n’aient pas encore commencé, le festival Nuits sonores a déjà suscité des préoccupations chez les riverains en raison des nuisances sonores potentielles. Pour rassurer les personnes réticentes au projet, Vincent Gary, Directeur général d’Arty Farty,  explique que la gestion du son sera effectuée de manière à ne pas perturber les riverains. En outre, les Nuits sonores se dérouleront pendant la journée, comme c’est déjà le cas à la Sucrière. Ces événements débuteront donc vers 16 heures et se termineront au plus tard à minuit.

Des travaux qui s’inscrivent dans le temps

Les travaux réalisés par la Métropole débuteront en avril 2023 . Ils se dérouleront jusqu’en 2027 à l’achèvement des travaux dans les deux halles acquises par la Métropole. Les grands événements s’implanteront de manière évolutive entre 2024 et 2027, au fur et à mesure des étapes de réalisation des travaux dans les bâtiments existants et des aménagements extérieurs.

Le budget total du projet s’élève à 17 millions d’euros.

Mais comment ce budget est-il  réparti ?

Tout d’abord, l’acquisition des deux bâtiments anciens d’une superficie de 20 000m2 est estimé à 2 000 000€. La location des quatre halles prévues en attendant la fin des travaux des halles acquises par la Métropole de Lyon est estimée à un montant global de 1 000 000€ TTC.

La réalisation d’études et de travaux d’adaptation dans les bâtiments loués et acquis, ainsi que les aménagements extérieurs temporaires correspondent à un montant de 13 600 000 € TTC. Enfin, les subventions des acteurs culturels ainsi que la réalisation d’études urbaines représenteront un coût estimé à 1 470 000€ TTC.

Reste à espérer que ce choix des « Grandes Locos » satisfaira les acteurs culturels lyonnais, amers et déçus et qui l’avaient fait savoir, lorsqu’ils avaient appris la disparition de la vocation culturelle des usines Fagror-Brandt.

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