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Il va ouvrir son 7ème café à l’aéroport Saint Exupéry : l’offensive lyonnaise de Starbucks Coffee

Les cafés de quartier indépendants ferment leurs portes les uns après les autres. Au profit notamment d’une firme américaine qui a réinventé et mondialisé le concept de bar chaleureux, mais sans alcool : Starbucks, plébiscité par les jeunes générations. La firme de Seattle aux USA annonce qu’après la gare de la Part-Dieu et le centre commercial Oxgène ses deux derniers établissements, elle va en ouvrir un septième l’année prochaine, au sein du terminal 2 de l’aéroport de Lyon-Saint Exupéry.

Y aura-t-il bientôt à Lyon autant de Starbucks Coffe que de bouchons ? Pas exclu à terme. La chaîne américaine Starbucks a su transformer les zincs de quartier en or noir.

 Faisons les comptes : deux établissements, rue de la République, en Presqu’île lyonnaise, un à Villeurbanne, au pied des gratte-ciels ; un autre, au centre commercial de la Confluence ; deux à la Part-Dieu, au sein du centre commercial Oxygène, et un autre-en l’occurrence le dernier en date-, au sein de la gare de la Part-Dieu: la firme américaine Starbucks s’affiche déjà avec six établissements au sein de l’agglomération lyonnaise.

 Le septième est annoncé pour l’année prochaine.

Il verra le jour au second trimestre 2014 au sein du Terminal 2 de l’aéroport de Lyon-Saint -Exupéry, en lieu et place du Grand Comptoir actuel.

 Le premier Starbucks au sein d’un aéroport régional

Est ciblée « la clientèle nationale et internationale qui apprécie particulièrement ce concept. Ce nouvel établissement permettra de redynamiser l’offre de restauration déjà très diversifiée sur l’aéroport », assure la société SSP France qui est désormais chargée de la gestion commerciale au sein de l’aéroport régional. SSP a en effet signé un accord de licence avec Starbucks Coffee.

C’est la première fois que la marque Starbucks va se retrouver en France, dans un aéroport de province, se félicite Gérard d’Onofrio, directeur général SSP France.

 Philippe Bernand, président du directoire d’Aéroports de Lyon y voit, lui, «  un nouveau signe de confiance que donne une grande marque internationale, telle que Starbucks, dans le développement de la plate-forme lyonnaise. »

Leader mondial de de la vente au détail de café

 Depuis sa création en 1971, la société née à Seattle sur la côte Ouest, cotée en Bourse, est devenue le leader mondial de la torréfaction et de la vente au détail de café.

Il a fallu attendre janvier 2004 pour voir éclore en France les premiers Starbucks Coffee, désormais au nombre de… quatre-vingt-quatre.

A quoi tient le succès de cette chaîne US ? Bien sûr à la qualité de ses breuvages, des boissons à base d’espresso certifié fraîchement moulu, des thés et des spécialités Starbucks telles que les Frappucinos, le Caramel Macchiato, ou encore Le Chai Tea Latte.

 Mais pas seulement, car ce sont sans doute avant tout l’ambiance et l’expérience client qui ont fait la réputation de ces « salons » : chez Starbucks on ne parle pas de « café », mais de « salon de café ».

 L’offre s’est élargie

 Une réussite pas si évidente au départ car, contrairement aux cafés traditionnels, on n’y sert pas d’alcool, ni même de bières.

Les Starbucks sont ainsi devenus bien plus que de simples points de passage et d’achat du café du matin. Ils ont fini par devenir des lieux de socialisation entre le bureau et le domicile. On peut y retrouver des amis, travailler, voire mener des entretiens d’embauche. Et, pour multiplier les occasions d’y retourner, l’offre s’est élargie à d’autres boissons (thés, jus de fruits) et aux repas, avec salades et sandwichs.

Outre-Atlantique, la maison-mère a ainsi racheté les Café & Bakery La Boulange, une « success story » française de Californie.

A l’inverse de McDo, Starbucks n’en fait pourtant pas un axe de communication. Les muffins salés chèvre-épinards (made in France, tout comme l’ensemble des produits frais) font partie des spécialités locales. Idem les muffins caramel-beurre salé. Réputés réfractaires à la consommation nomade, les Français s’y mettent.

En France, la vente à emporter concerne désormais 27 % des ventes, contre seulement 7 % au démarrage.

Outre les cafés et les thés, s’y ajoute la vente sur place et sur le site Web, d’accessoires (mugs, thermos et cafetières)..

Le concept, a manifestement fini par être adopté par les Lyonnais et les touristes anglo-saxons de passage, bon connaisseurs de la marque.

Chez Starbucks, sans pour autant en fixer le nombre, on ne compte pas s’arrêter là. De nouveaux « salons à café » devraient donc continuer à éclore dans la capitale des Gaules…