Toute l’actualité Lyon Entreprises

Avec l’arrivée de l’Intercontinental, son restaurant, sa terrasse et son bar : 300 nouveaux couverts font irruption en Presqu’île

C’est un jeune chef, Mathieu Charrois qui prend les rênes de la restauration de l’Intercontinental qui se déploie dans son restaurant au rez-de-chaussée avec deux fois cent couverts avec la terrasse ; mais aussi dans son bar monumental sous le Grand Dôme où une carte adaptée est également proposée : 100 couverts de plus !

Le Grand Réfectoire du Grand Hôtel-Dieu qui depuis son ouverture affiche souvent complet va  désormais avoir à quelques dizaines de mètres de là, un concurrent de poids.

Le restaurant qu’ouvre au rez-de-chaussée l’hôtel Intercontinental se situe exactement sur le même créneau : la brasserie chic inspirée de la cuisine lyonnaise quelque peu réinventée.

Tel est la volonté du maitre des pianos, Mathieu Charrois passé par Michel Troisgros dans son restaurant britannique, la Table du Lancaster, mais aussi par Yannick Alléno au Cheval Blanc de Courchevel.

Interview de Mathieu Charrois, chef cuisinier de l’hôtel Intercontinental de Lyon

Une carte à la forte empreinte lyonnaise

Au sein de l’Epona, nom de baptême du restaurant qui tire son nom d’une déesse  des voyages et des cavaliers de la mythologie celtique gauloise, Mathieu Charrois propose une carte à la forte empreinte lyonnaise.

Exemple : la quenelle devient k’nelle et croustillante. La salade lyonnaise, si elle conserve les ingrédients habituels ré-interprète la recette traditionnelle en y glissant des œufs cuits à basse température et une royale de lard. On y trouvera aussi des cuisse de grenouilles, accompagnées de pieds de cochon et d’une émulsion de thym, etc.

Le chef entend réinventer aussi les tables d’hôtes traditionnelles des bouchons en proposant des cocottes pour deux personnes ou plus qui pourront être copieusement remplies de jarret de veau confit, de volaille de Bresse, voire encore de tronçons de lotte.

Le local et l’international

La responsabilité du chef  est prolongée jusqu’au bar  et ses trente deux mètres sous plafond dont il a également la charge.

Là, on pourra non seulement y boire (notamment les bières locales Ninkasi) et une pléthore de cocktails, mais aussi manger sous la coupole du Grand Dôme : au final, cent couverts de plus.

Là, le chef fait cohabiter le local et l’international, l’assiette de charcuterie lyonnaise avec le Poke tahitien, la quenelle sauce Nantua et la salade César avec le Club sandwich.

S’agissant d’un hôtel, ces deux lieux sont bien évidemment ouverts sept jours sur sept : de 8 h à 1 heure pour le bar Le Dôme et de 7 h à 11 h, puis de 12 h à 14 h 30 et enfin de 19 h à 22 heures pour le restaurant Epona. Un probable futur passage obligé pour les noctambules…