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Le centre commercial de la Part-Dieu rajoute à sa panoplie fooding un “Food-court” et un restaurant éphémère

Une pluie de restaurants tombe en ce début de mois de juin sur le centre de shopping de la Part-Dieu. Outre l’installation sur le toit végétalisé de 25 restaurants mercredi 9 juin, déjà évoqué par Lyon-Entreprises, vont s’ajouter dès le lendemain jeudi 10 juin, dix points de restaurations sous la forme d’un food-court situé au 2ème niveau du centre commercial : “Food Society”. Sans oublier un bonus : un restaurant éphémère à thème, initié sur le toit par trois diplômés de l’Institut Paul Bocuse.

Le “Food-court” est “le” concept à la mode à Lyon. C’est la “Commune” à Gerland qui a lancé le concept, suivit par l’ex-Tour Rose transformée en Food-Traboule.

Le concept va grimper deux niveaux du centre commercial de la Part-Dieu.

Il va donc, à partir du jeudi 10 juin, au même endroit, être possible d’acheter une tranche de pâté croûte imaginé par le chef 2 étoiles de la Mère Brazier, Mathieu Viannay, de se laisser tenter par le comptoir à falafels imaginé par les équipes d’Aklé ; voire encore de déguster des smash-burgers carémélisés de chez Blend ou encore déguster une focaccia de Papa Gusto, voire encore, s’il vous reste de la place dans l’estomac, avaler un bao au porc…

Et ce, après avoir résolu les problèmes rencontrés dans les autres food-court, avec simplicité : “grâce à un système inédit de commandes digitales, chacun sera libre de choisir son plat dans un kiosque, son dessert dans un autre et sa boisson au bar sans avoir à faire la queue” expliquent les nombreux promoteurs de ce Food Society constitué d’une association entre Moma Group, Unibail Rodamco-Westfield, Virginie Godard et Sidel.

Autre élément positif : un engagement de zéro plastique sur place.

Rappelons le concept du Food court pour ceux qui n’auraient pas encore eu l’occasion d’en croiser : une vaste salle à manger autour de laquelle sont disséminés des points de restauration : dix, pour Food Society, en l’occurrence.

L’intérêt pour le consommateur est de pouvoir venir s’y rendre chaque jour et de ne jamais manger la même chose. Une grande variété doit donc prédominer dans ce type de lieu de restauration.

C’est manifestement le cas puisque qu’on y trouve aussi bien la Mère Brazier, l’établissement de Matthieu Vianney, deux fois étoilé que des mezzès libanais, des bao chinois ou des focaccias.

La Mère Brazier

On n’y mangera pas bien sûr une cuisine gastronomique, mais une offre boulangeie et sandwiches espère-t-on deux étoiles, avec est-il annoncé, “chaque jour au comptoir des saveurs raffinées des produits du terroir.”

Café Terroir

le terroir, “Café Terroir” en a justement fait son enseigne : il s’agit là d’un bistrot rôtisserie, né à Lyon.

A sa tête, un certain Jean-François Têtedoie, le fils de Chriatian qui avec Lemmy Brou ont sélectionné des produits régionaux. Leur stand entend ainsi proposer des terrines de campagne, des saucisson pistachés, de la cervelle de canut ou encore des tartes à la praline, etc.

Taybé

Un food-court est par essence ouvert à tous les types de cuisine. Là, Taybé proposera une cuisine libanaise avec des produits locaux.

Leur enseigne Aklé, dédiée aux mezzés, crée par Caroline et Ayman Youness est déjà réputée. On y trouvera donc des mezzés, des pains pito avec des garnitures composées de falafels (boulettes de pois chiches ou de fèves broyées et mélangées à des épices, frits dans l’huile), des bols mélangeant crudités, falafels et céréales…

Lady Bao

Après le Liban, la Chine.

La jeune cheffe Yuxin Sun issue de l’Institut Paul Bocuse a, en créant sa propre enseigne, voulu dépoussiérer la cuisine chinoise.

Elle proposera dans ce food-court deux spécialités, le bao, une petit brioche cuite à la vapeur et fourrée de viande ou aux légumes et le Jiaozi, un ravioli farci et grillé.

Blend

Food Society sera aussi l’occasion de découvrir des mets n’existant pas encore à Lyon, à l’instar des “blends”.

Cette enseigne propose des “smasch burgers”. Il s’agit d’un hamburger dont le steak n’est pas servi épais, mais écrasé sur la plaque de cuisson brûlante à l’aide…d’une presse !

Très fin, il forme une croûte caramélisée croustillante, tout en restant juteux à l’intérieur. La tradition US veut qu’on le serve dans un “potato bun” : en l’occurrence un pain brioché réalisé avec de la pomme de terre.

Rivière Kwaï

Place ensuite à la cuisine thaïlandaise, à travers cette enseigne évoquant un film à succès et proposant une cuisine façon street food thaïlandaise, à l’instar, par exemple, des pad thaï au porc ou aux crevettes. Une enseigne déjà présente à Lyon.

PapaGusto

Vice-champion de France 2019 de pizza, Papa Gusto s’est fait un nom grâce à ses focaccias et ses pizze napolitaines.

La Broche

Une enseigne kebab, mais pas le kebab que l’on trouve partout. Cette enseigne a créé sa propre recette réalisée avec du haut de cuisse de poulet fermier cuit à la tranche et accompagné de légumes croquants, d’un pain au sésame et de sauces fort diverses.

Pâtisserie : Dorner Frères

On trouvera bien sûr aussi au sein de ce food court des pâtisseries. Celles-ci proviendront de la maison Dorner Frères et seront, assurent ses créateurs “ traditionnelles, mais aussi audacieuses”, avec de nouvelles variétés selon les saisons.

Fabrique givrée

Finissons avec les desserts, avec une “Fabrique givrée” qui propose des glaces “imaginées en privilégiant les filières courtes et les producteurs lcoaux.”

Bouillon Maurice

Enfin, à côté du Food Society, mais plus précisément à l’étage, on trouvera Bouillon Maurice qui proposera pas moins de 160 couverts en intérieur et 60 couverts en terrasse.

On connaît le concept : des plats à la fois simples et régionaux : des œufs mayo, en passant par la saucisse purée, à la tarte aux pralines, le tout arrosé de pots de côtes ou de viognier.

En bonus : un restaurant éphémère

Et pour terminer cette longue liste, le bonus du moment : un restaurant éphémère dû à trois diplômés de l’Institut Paul Bocuse, Jade, Loris et Annaig qui ouvrent, eux , le mercredi 9 juin sur le le toit du centre commercial.

Un restaurant à thème qui plongera les convives sur une planète nommée Athera, inspirée de l’univers d’Avatar, le film de James Cameron sorti en 2009 et devenu culte.

On mangera au milieu de plantes luminescentes, de diffuseurs d’odeurs de vidéos projetées au plafond et sur les murs et servis par un personnel habillé selon les codes du film.

D’une superficie de 300 m2, le restaurant éphémère fera travailler une vingtaine de personnes.

Bref, un voyage qui se veut à la fois gustatif et visuel…