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Leo-Pol Watrin, créateur de Leobotics s’apprête à ouvrir la 1ère boutique de vente de robots à Lyon

Lyon qui a vu le premier salon du robot de France naître sur son sol (Innorobo), désormais intégré au SIDO qui va ouvrir prochainement ses portes au Palais des congrès de la Cité internationale (22 et 23 septembre) n’avait pas encore de magasin spécialisé dans la vente de robots pour le grand public. Cette lacune devrait être prochainement comblée : un ingénieur de 27 ans, Léo-Pol Watrin qui a développé un site de vente de robots en ligne est en train de mettre en œuvre ce projet qui devrait voir le jour d’ici la fin de l’année.

Ingénieur, spécialiste de la robotique, Leo-Pol Watrin, 27 ans, est-il le nouveau Bruno Bonnell qui, souvenez-vous s’était lancé avec succès dans la robotique à travers sa société Robopolis, avant de plonger dans le grand bain de la politique ?

Léo-Pol Watrin, Nancéen d’origine qui a eu le coup de cœur pour Lyon devrait d’ici la fin de l’année ouvrir le premier magasin dédié à la vente de robots grands publics..

Il s’appuie pour ce faire sur l’entreprise de vente en ligne de robots qu’il a créée, Leobotics.

Pour engranger les investissements nécessaires à l’ouverture d’une telle boutique qui devrait s’étendre sur une soixantaine de mètres carrés, il a lancé un appel à investissement sur la plateforme Ulule dont les résultats correspondent à ses attentes. Il prospecte maintenant pour trouver le bon local qu’il veut voir situé dans le centre de Lyon.

« J’ai effectué une étude de marché au plan national qui a montré que c’est à Lyon qu’une telle boutique marcherait le mieux : il y a une population jeune, curieuse, un fort pouvoir d’achat, de nombreux centres de recherche… »

Que trouvera-t-on dans cette boutique ?

Une centaine de références

“On pourra y acquérir des robots orientés grand public : “ il y aura au moins une centaine de références, des robots jouets, aux robots éducatifs, en passant par des robots aspirateurs, tondeuse, des robots d’accueil, d’assistance médicale, etc.“, détaille-t-il.

On y trouvera également un rayon librairie spécialisé dédiés à la robotique, suite à un accord de distribution avec le groupe Hachette. Le livre de Bruno Bonnell, “Robolution” devrait d’ailleurs y figurer en bonne place…

L’objectif du jeune ingénieur est “de rendre les robots accessibles au grand public e: “Je souhaite faire de son magasin un lieu de partage.” D’où cette volonté de créer à Lyon, “le premier concept-store de l’univers des robots.”

Un intérêt développé très tôt pour les robots

Le parcours de Léo-Pol Watrin illustre son appétence pour les robots.

Il a obtenu son diplôme d’ingénieur à l’Ecole Nationale d’Ingénieur de Metz (ENIM), orienté mécanique. Et s’est très rapidement spécialisé dans le domaine de la robotique.

Il créée un premier site Intranet à Montréal en 2012, puis travaille dans la robotique agricole au sein d’un laboratoire de recherche au Georgia Institute of Technology à Atlanta en 2015, avant de partir en Pologne réaliser un semestre pédagogique Erasmus, là encore tourné vers la robotique.

A l’ENIM, il choisit une option Biomécanique, puis réalise son projet de fin d’études à Paris où il imagine une station de travail avec un robot collaboratif en partenariat avec Dassault System.

Une fois diplômé, il rejoint l’industrie automobile en Moselle où il devient chargé d’affaires robotique, avant de partir pour de nouveaux horizons à Aix-en-Provence, comme ingénieur R&D avec pour objectif de créer cette fois un robot médical assistant chirurgien.

A noter qu’avec l’Ecole Nationale d’Ingénieurs de Metz, il a également l’ambition de développer une importante base de données autour des robots.

“Mon ambition est que Leobotics devienne le Google des robots, nous voulons créer une des plus grandes bases de données de robotique existantes, concernant tous types de robots au monde, avec un moteur de recherche et un outil comparateur, afin que chacun puisse se renseigner sur la robotique, être conseillé, comparer des données techniques”, lance-t-il

Avec cette ambition “de faire en sorte que cette base de données devienne une référence en termes de robotique…” Tout bonnement.

A suivre…