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Les navettes lyonnaises Navya vont être immergées dans le flot de la circulation à Décines pour relier l’OL

Un pas de plus va être effectué dans la Métropole pour l’utilisation des navettes Navya made in Lyon. Elles ont été testées de longs mois en site propre à la Confluence sur un trajet sans feux tricolores ni circulation automobile.

Cette fois, elles vont être complétement immergées dans la circulation.

 Au printemps prochain, le Sytral expérimentera en effet une nouvelle desserte via Navly.

« Nous avons besoin de trouver de nouvelles solutions de mobilité pour le dernier kilomètre », explique Fouziya Bouzerda, présidente du Sytral l’instance d’organisation des transports dans la Métropole.

Ainsi, au printemps, deux navettes Navly relieront le Parc OL à la station de tramway Décines Grand Large, tous les jours, mais cependant pas les soirs de match.

Ce site a été retenu pour sa configuration, différente de celle de la Confluence, et pour répondre au développement d’activités en périphérie du stade qui nécessite des solutions de transport nouvelles et souples.

Dès le mois de mars, les navettes Navly seront donc noyées au milieu du flot de circulation.

« Le trajet long de 1,2 kilomètre implique notamment de franchir un carrefour et des feux tricolores », décrit la présidente du Sytral.

 A leur bord, un opérateur sera là pour intervenir en cas de nécessité, comme l’impose la loi, mais le challenge est risqué, puisque non seulement Navly circulera dans des conditions réelles de circulation, mais en plus, elle intégrera de nouvelles fonctionnalités.

Lesquelles ? « Nous souhaitons accélérer la vitesse et inclure des services de transport à la demande, afin notamment de pouvoir caler les départs des navettes avec l’arrivée du tramwa », explique de son côté Pascal Jacquesson, le directeur général de Keolis Lyon, partenaire du projet.

Cette innovation qui servira de test grandeur nature sera étudiée de près par les équipes du Sytral, de Keolis et de Navya.

Elle s’inscrit en effet dans le projet européen « Avenue », doté de 20 millions d’euros par Bruxelles avec pour objectif de faire émerger de nouveaux modes de transports urbains.