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Selon le baromètre Manda publié en juillet 2025, la tension locative à Lyon s’intensifie nettement au 1er semestre. Le nombre moyen de candidatures par annonce a bondi de +33 %, atteignant 19 candidats en moyenne. Le Rhône reste quant à lui dans la moyenne nationale, avec des signes de recentrage vers le centre-ville.

Une tension en hausse au cœur de Lyon

Au 1er semestre 2025, le marché lyonnais connaît un regain d’activité locative. Le nombre moyen de candidatures par annonce passe de 14 à 19 en un an. Ce dynamisme est toutefois contrebalancé par une légère augmentation du temps de publication, passé de 11,5 jours à 14 jours. Cette situation s’explique notamment par la hausse des loyers sur les petites surfaces et une plus grande hésitation des candidats à finaliser leur choix.

Thomas Alazet, expert en gestion locative chez Manda, souligne que même pour des logements très convoités, certains candidats ne concrétisent pas leur demande, rallongeant ainsi le processus de mise en location.

Le Rhône : un marché plus modéré

Dans le reste du département du Rhône, la tension locative reste stable et proche de la moyenne nationale. On y observe 12 candidats par annonce, et un temps moyen de publication de 16 jours. Des communes comme Villeurbanne (-5 % de candidatures) ou Vaulx-en-Velin (-30 %) enregistrent une baisse notable de la pression locative, illustrant une recentralisation de la demande vers Lyon intra-muros.

Un score de tension de 7/10 à Lyon

Sur une échelle de 1 à 10, Lyon obtient un score de tension locative de 7/10, ce qui en fait l’une des villes les plus tendues du baromètre national, juste derrière Paris et Nice (9/10), et à égalité avec Bordeaux. Le reste du département affiche un score de 6/10, traduisant une tension plus modérée mais encore significative.

Alors que d’autres grandes métropoles amorcent une stabilisation, Lyon se distingue par une reprise de la pression sur son marché locatif. La montée des loyers et le rétrécissement de l’offre semblent encourager un retour vers le centre, sans effet de débordement massif sur la périphérie immédiate. Le phénomène reste à suivre au second semestre 2025.