Un nouveau président du conseil d’orientation à la Caisse d’Epargne Rhône-Alpes qui voit son résultat net croître de 11,7 %
La Caisse d’Epargne Rhône-Alpes a désormais un nouveau président du Conseil d’Orientation et de Surveillance (COS). Le mandat d’Yves Toublanc est arrivé à son terme. Il est remplacé par le directeur général du groupe Cridon, qui accompagne le notariat dans sa démarche de sécurité juridique : Michel Manent, 57 ans.
Ce dernier est présent depuis 2000 au sein de la Caisse d’Epargne Rhône-Alpes où il a successivement officié comme censeur, membre et vice-président.
Ce passage de témoin se déroule à l’heure où l’Ecureuil régional est au mieux de sa forme : ses encours de crédit ont progressé de 1,3 % en 2016, atteignant 22,6 milliards d’euros à la fin de l’année.
L’établissement a accordé 2,1 milliards d’euros de crédits immobiliers et a distribué 1,4 milliard d’euros de nouveaux crédits aux acteurs économiques.
De son côté, sa dernière création, née en 2014, la Banque du Léman, filiale de la Caisse a connu l’arrivée de 4 000 nouveaux clients depuis sa création, ce qui lui a permis d’ouvrir un centre d’affaires à Lausanne.
Enfin, si le produit net bancaire (le chiffre d’affaires pour une banque) est en diminution de 2,3 % à 698 millions d’euros, du fait du recul de la marge d’intermédiation, le résultat net de la Banque s’affiche une nouvelle fois en hausse.
Il s’établit à 145,7 millions d’euros, en hausse de 11,7 % ; ce qui permet au Groupe de renforcer ses capitaux propres de 3,1 milliards d’euros.
Des chiffres aptes à permettre à la direction et aux trois mille salariés du groupe, de préparer le nouveau plan stratégique 2018/2020 qui vient d’être lancé et dont l’élaboration va durer tout au long de l’année 2017.
Pour le nouveau président du Conseil d’Orientation et de Surveillance, il devrait se construire sur trois axes principaux : développement, transformation et différenciation. Une nécessité à l’heure où les e.banque, à l’instar de celle d’Orange, entendent prendre des parts de marché aux banques traditionnelles.
Bref comment se différencier et se moderniser, tout en conservant ses valeurs traditionnelles et la proximité ? C’est ce à quoi devra répondre ce nouveau plan stratégique…