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La société lyonnaise DreamAway (salles de réalité virtuelle) prépare son introduction en Bourse

La société DreamAway, spécialisée à l’exploitation de salles de réalité virtuelle a décidé de procéder à son entrée en Bourse d’ici mars prochain. Le but est de lever 4 à 5 millions d’euros. Une somme qui permettra de structurer son réseau et de s’imposer comme un leader sur ce marché en France, voire même en Europe. La société a été fondée en 2018 et compte déjà trois salles à Lyon, Clermont-Ferrand et Lille. L’introduction en Bourse se ferait sur le marché des valeurs de croissance..

Des capitaux pour mener l’offensive…L’exploitant de salles de réalité virtuelle DreamAway créé par Arthur de Choulot compte faire son entrée en Bourse au printemps prochain, moins de deux ans seulement après sa fondation ; et ce, pour développer le groupe : ouvrir une quinzaine de salles et devenir leader de ce marché encore très émietté.

L’entreprise dont le siège est basé à Lyon espère lever entre 4 et 5 millions d’euros sur Euronext Growth, le marché réservé aux petites valeurs en croissance.

Après avoir ouvert une première salle dans sa ville de Lyon, qui a démontré la viabilité du concept, l’entreprise a procédé l’été dernier à une première levée de fonds auprès d’investisseurs locaux qui lui a permis d’inaugurer deux autres salles : à Lille et Clermont-Ferrand.

Une clientèle émanant pour moitié des entreprises

Ensuite, l’objectif du groupe est notamment de développer des salles en franchise. Dans le viseur immédiat : Rennes et Aix-en-Provence.

Près d’une quinzaine d’ouvertures de salles sont prévues en 2020, ce qui nécessite des capitaux.

La cible visée : les villes de plus de 200 000 habitants, qui peuvent chacune accueillir jusqu’à trois salles.

Pour attirer le public dans ses salles de réalité virtuelle, DreamAway dispose de contenus élaborés avec les studios Wanadev et Ubisoft. La société a également pris langue avec deux studios de Corée du Sud pour élargir plus encore son offre.

Arthur de Choulot compte également rajouter deux cordes à son arc pour développer son activité : des programmes culturels, à partir de janvier ; et de la formation (secourisme, sécurité incendie, santé au travail, etc), à partir de l’été prochain.

Le marché des entreprises s’annonce d’autant plus important pour DreamAway que de nombreux salariés, venus expérimenter cette technologie dans un cadre professionnel, reviennent ensuite en famille ou avec des amis, à titre privé : d’ores et déjà 50 % de la clientèle de ces espaces de réalité virtuelle est constituée par les entreprises (via des séminaires, des événements, etc.)

A échéance de 2022, DreamAway compte atteindre les 10 millions d’euros en se renforçant sur le territoire français et en ouvrant des salles dans plusieurs capitales européennes.

Photo DreamAway