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Transavia, ASL et Volotea se partagent à Lyon la redistribution des droits de trafic de la défunte Aigle Azur

Air France n’a pas eu besoin de reprendre Aigle Azur, disparue en septembre dernier, pour récupérer ses principaux points forts.

Après avoir obtenu plus de 30 % de ses créneaux horaires de décollage et d’atterrissage à Orly, le groupe Air France avec sa filiale Transavia est le grand gagnant de la redistribution de ses autorisations de vols vers des pays tiers (droits de trafic). En particulier sur le très recherché marché franco-algérien : très encadré, avec des tarifs relativement élevé, il est très rentable.

Onze compagnies avaient postulé pour des droits de trafic pour 25 liaisons possibles.

Pour Lyon, puisque Aigle Azur avait développé des lignes en direction de l’Algérie au départ de Lyon-Saint Exupéry, trois compagnies ont bénéficié des droits de trafic issus de la disparition d’Aigle Azur.

C’est Transavia, la filiale d’Air France qui emporte le gros lot : elle obtient des vols à Lyon pour Béjaïa, Constantine et Oran.

ASL Airlines a de son côté obtenu les droits sur la ligne Paris-Annaba et des renforcements de fréquences sur Alger, ainsi qu’un Lyon-Alger.

Enfin, la compagnie low-cost espagnole Volotea, très active à Lyon où elle est en train d’ouvrir une dizaine de nouvelles destinations a quant à elle obtenu un Lyon-Sétif.

D’autres n’ont rien eu, comme Easyjet, compagnie low-cost n°1 à Lyon qui avait formulé des demandes.

Mais, le fait d’avoir postulé avec des compagnies établies à l’étranger, alors qu’elles disposaient d’établissements en France, l’a éliminée.

Cette distribution de droits de trafic était en effet réservée aux compagnies établies dans l’Hexagone au sens du droit européen (article 49 du traité), avait expliqué la direction générale de l’aviation civile (DGAC) dans son cahier des charges.

Les compagnies retoquées ont néanmoins quinze jours pour faire appel.