Toute l’actualité Lyon Entreprises

Loin de n’être qu’un lieu de loisir pour particuliers, le Grand Parc répond depuis 40 ans aux besoins des entreprises pour l’organisation de leurs séminaires. Situé au Nord-Est de l’agglomération lyonnaise, à 10 km du centre-ville, le parc nature de Miribel Jonage s’inscrit dans un vaste espace naturel préservé. La société SEGAPAL (Gestion des Espaces Publics du Rhône Amont) est une société publique locale du Rhône amont (SPL) chargée de la gestion et de l’animation du Grand Parc Miribel Jonage.

Didier Martinet nous en dit plus.

Présentez-vous, votre fonction et rôle au sein de la SPL SEGAPAL ?

 » Je suis Didier Martinet, directeur général du Grand Parc Miribel Jonage. Je suis en quelque sorte le chef d’orchestre de cette société. Mon rôle est de faire en sorte que tous les métiers puissent fonctionner ensemble puisque le Grand Parc regroupe plusieurs métiers et fonctions. « 

Qu’est ce que la SEGAPAL, sa fonction et son interaction avec le Grand Parc ?

 » C’est vrai que les gens parlent toujours du Grand Parc. Cependant, il y a deux organismes à connaître : le Symalim, propriétaire foncier du Grand Parc et puis la SEGAPAL qui en est la gestionnaire. Notre rôle, c’est de gérer le Grand parc, l’entretenir, le surveiller et l’animer. De plus, nous avons également des missions extérieures au grand Parc, c’est-à-dire que nous intervenons aussi sur les berges du Canal ou sur d’autres collectivités. Donc, nous sommes délégué par le Symalim, propriétaire pour gérer le Grand Parc et les Espaces Publics du Rhône Amont. » 

C’est quoi le Grand Parc ?

 » Le Grand Parc, c’est des salles, un accueil, mais aussi une plage de sable et des pratiques sportives. En effet, c’est pour les entreprises qui veulent consolider le dynamisme de leurs équipes. C’est ça la spécificité du Grand parc. Ainsi, les entreprises que nous accueillons, ne viennent pas faire du séminaire pour s’enfermer. Non seulement, elles viennent travailler, mais encore elles peuvent manger, déjeuner au bord de l’eau et après avoir des pratiques sportives. »

Le Grand Parc a 40 ans ?

 » Pour les 40 ans du Grand Parc, nous avons édité ce livre qui permet de retracer l’histoire de la société et de faire le bilan depuis sa création. C’est très rare qu’une société soit le gestionnaire unique pendant aussi longtemps. D’abord, nous étions en société d’économie mixte, puis nous nous sommes transformés en Société Publique Locale (SPL) avec uniquement des capitaux publics, mais en restant une société privée. »

Crise ou aboutissement ?

 » Il n’y a pas de crise des 40 ans. Mais, à chaque anniversaire, on le fête puis on se pose des questions, on regarde déjà ce qu’on a fait. En outre, on n’est pas sur un aboutissement, on va être sur un nouveau projet de développement : l’aménagement du parc. Aujourd’hui, il y a une vraie direction politique du Grand Parc. En effet, il doit accueillir du public, avoir différentes fonctions. Et maintenant avec un parc aménagé, on va faire en sorte de mieux l’animer, de rendre cet espace encore plus lisible par l’agglomération, mieux reconnu par la Métropole et par toutes les communes riveraines et faire en sorte que les gens s’y sentent vraiment bien. »

Projets et développements 2020 : les enjeux du Grand Parc pour la SEGAPAL ?

 » Comme objectif, nous avons le projet de réaménagement complet de la base de loisirs qui date de 1975. Aujourd’hui, il faut à tout prix revoir ce projet. Nous avons demandé à la Métropole un financement à hauteur de 15 M€ pour justement mettre les bâtiments aux normes. C’est le gros projet que nous allons penser en 2020 pour ensuite que les nouvelles équipes qui vont s’installer, puissent le réaliser. »

Quelles interactions possible avec les entreprises des communes de la Métropole ?

 » Aujourd’hui, il y a le projet du Grand Parc et ce projet est partagé par toutes collectivités, qu’elles soient de la côtière de l’Ain ou de la Métropole. Bien plus, c’est en fin de compte, un équilibre géographique et administratif et nous devons participer à cet équilibre. C’est vraiment ça le projet. Et ce qu’on peut voir comme problème, c’est comment les petites communes de l’Ain peuvent réagir par rapport par la Métropole. Cette dernière qui en fin de compte est un organisme que certains jugent tentaculaire, mais qui finance le parc. Donc il faut trouver un équilibre entre une commune de 1000 habitants et la Métropole avec près de 400 000 habitants. »

Le Grand Parc en 3 hashtags ?
  1. Gestion unique
  2. Gestion durable
  3. Le Grand Parc Miribel Jonage : réussite !