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« ParoLEs d’Experts #2 Les indépendants » réunissait sur son plateau autour de Pauline Klein (La Boîte à Indés), deux indépendants : Nathalie Dupuy, Graphiste et Directrice Artistique qui a récemment défrayée la chronique avec IALS, le premier mag entièrement généré par l’IA. Sylvain Tillon, adepte des cycles de 5 ans, dirige aujourd’hui Le Bahut, qui forme au digital learning et a l’IA Générative. 20′ d’émission pour cerner cet animal qu’est l’indé, pourquoi un jour devient on un « indé » ? A quel moment se fait le déclic qui transforme son parcours en une « success storie » ? Existe-il des modèles ou une organisation qui préparent au succès ? Les réponses en images.

Success stories d’indépendants : qui ? Comment ? Pourquoi ?

Ecouter l’émission

Les experts #2

Autour de Pauline Klein, La boite à Indés :

➡️Nathalie Dupuy, Graphiste & Directrice Artistique 

➡️Sylvain Tillon, dirigeant et formateur à Le Bahut 

Retranscription de l’émission

Bonjour à toutes, bonjour à tous, et bienvenue dans cette « Parole d’expert » ou « Paroles d’experts », épisode 2.

Aujourd’hui, nous allons traiter d’un sujet connu, il est vrai, qui est le « success story », avec deux invités sur le plateau. Tout d’abord, Nathalie Dupuy bonjour, vous êtes directrice artistique et on verra exactement ce que vous faites, notamment dans l’intelligence artificielle. À vos côtés, Sylvain Tillon, bonjour, vous êtes notamment fondateur d’une école qui s’appelle Le Bahut. Ça se voit sur le T-shirt, vous avez mis le bon T-shirt, donc tout va bien, comme ça on ne peut pas se tromper. Et à ma gauche, Pauline Klein, bonjour, vous êtes notre chroniqueuse, on vous retrouvera à chaque émission, évidemment. Pauline, vous êtes une spécialiste de l’indépendance notamment et c’est vous qui allez « torturer » nos deux invités dans quelques minutes pour leur poser plein, plein de questions.

Mais avant, justement, on va s’intéresser, bien sûr, à vous, Nathalie. Je l’ai dit en quelques mots, vous êtes directrice artistique et graphiste. Votre parcours, en quelques mots, pour commencer, s’il vous plaît?

 

L'intégrale

Alors, depuis 21 ans, je suis effectivement à mon compte. J’ai travaillé dans, et je travaille toujours, dans la presse, le cinéma pour enfants, et l’intelligence artificielle depuis une petite année, petite année avec un magazine. Je crois que vous avez créé absolument une grosse aventure, mais je pense qu’avec Pauline, nous allons développer ça.

Sylvain, donc pas un simple fondateur d’école, mais avant aussi un parcours riche, varié. Ouais, il y a 22 ans, des bijoux pour cheveux, pourquoi pas. Cheveux, ou pendant 6 ans, fini au tribunal avec des procès, des dettes. Après, une agence de conseil en pédagogie, ça marchait trop bien, je suis parti parce que je m’ennuyais. Il y a 10 ans, tu aurais pu me recevoir non pas en homme-sandwich comme ça, mais en renard, parce que j’ai lancé un logiciel pour les commerciaux qui s’appelle « Tilkiy », qui veut dire renard en turc. Je ne suis pas turc, mais tout le temps déguisé en renard. Euh, je me suis fait virer comme une merde il y a 4 ans et demi, mais vraiment comme une merde, et j’ai créé une école pour me relancer dans la vie, trouver du sens et sortir de ma dépression. Et j’ai mis du temps, mais ça va mieux, et ça va mieux. La preuve, vous êtes là.

L’école fait deux choses : elle forme des concepteurs pédagogiques et des chefs de projets. Donc, c’est là où, effectivement, le sujet sera lié.

Pauline, avant de d’aborder les questions dans le détail, vous insistez souvent sur quelque chose qui vous tient à cœur, ce sont les cinq fonctions de l’entrepreneur. Est-ce que vous pouvez nous les rappeler pour commencer?

Effectivement, et si on fait un magazine spécial sur les success stories, c’est aussi parce que, selon moi, Sylvain et Nathalie incarnent cette capacité à jongler avec les cinq fonctions de l’entrepreneur, que sont la capacité à commercialiser son offre, à produire, à la livrer à ses clients, à gérer sa boîte, à animer et faire vivre son réseau et les équipes avec qui on collabore et surtout à faire preuve d’innovation. C’est le sujet sur lequel je vais certainement aller chercher aujourd’hui. Première question, la première, c’est moi qui vais la poser, Pauline, et puis après, on va dérouler tout ça.

Nathalie, c’est pour vous. Dans votre parcours professionnel, vous avez été donc d’abord salariée, mais qu’est-ce qui vous a poussé à prendre votre indépendance? Clairement, j’ai été assez peu de temps salariée dans mon parcours, environ 3-4 ans, et la vraie raison, c’est que je ne suis pas du matin et j’étais tout le temps en retard, une bonne raison donc. C’est une raison suffisante, et puis, j’avais aussi un petit peu de mal avec la hiérarchie, il y avait deux raisons en fait, mais vraiment la première, c’est que d’arriver à l’heure tout le temps, c’était pas possible. Donc, j’avais quand même trouvé des arrangements pour avoir une sorte de d’aide pour arriver un tout petit peu plus tard que les autres. Ça ne pouvait pas durer, en vrai.

Voilà, euh, Nathalie, vous avez récemment, enfin l’année dernière, réalisé un magazine entièrement généré par l’IA, et puis remporté le Prix Ours de la communication, donc un parcours assez fulgurant en matière d’innovation. D’où vient cette prouesse, comment est-ce qu’elle a été réalisée?

Alors, depuis donc 20 ans graphiste, euh, quand j’ai entendu parler de l’IA, il y a donc à peine un an, hein, clairement je suis pas geek, je suis pas très intéressé par la techno ou quoi que ce soit, donc voilà, qu’est-ce que que c’est que ce truc, et surtout quel va être l’impact de l’IA sur nos métiers? En fait, dans un premier temps, j’ai voulu répondre à cette question de façon très personnelle à ma toute petite communauté de l’époque et c’est ce que j’ai fait. Ça a pris une autre ampleur, de là on a découlé l’expérience donc, eh puis les magazines dont on va peut-être parler qui sont maintenant.

Alors la première expérience, effectivement, un contenu, un magazine dont les contenus étaient intégralement générés par l’IA, par les textes et les visuels. Et depuis, en revanche, un magazine entre guillemets tout à fait classique mais qui traite de l’IA, donc non, on sera pas complètement concurrents. Je préfère t’interviewer. Non, j’ai entendu parler beaucoup en bien de ce magazine, j’ai vu beaucoup passer sur LinkedIn. Bravo, merci.

Il a une thématique, ce magazine? Il a générative, donc il y a carrément des thématiques. Sylvain, votre parcours d’entrepreneur, donc on l’a compris tout à l’heure, il y a quelques années, il y a d’expérience, mais qu’est-ce qui vous avez poussé, vous étiez du matin vous aussi, ou est-ce que ce sont d’autres raisons qui vous ont poussé à vous lancer à votre propre compte?

Euh, j’ai toujours voulu créer ma boîte, c’est ce que j’avais vendu en école de commerce lors des entretiens, mais ça me paraissait loin. J’avais dit que je ferais 5-7 ans de conseil pour apprendre à travailler. Et il y a deux raisons, la vraie, la vraie, ouais, une qui est la moins avouable, j’avais assez peur de partir en stage à l’étranger. Mon première année d’école de commerce, on doit tous partir en stage à l’étranger, moi, j’avais un super projet d’entrepreneuriat qui m’excitait vachement plus que de partir faire réceptionniste dans un hôtel à Londres. Et l’autre vrai, c’est qu’on m’a beaucoup dit ça marchera jamais et mes profs et mes parents et mes potes, et si tu veux me faire faire une connerie, tu me dis, ça n’arrivera pas, je peux être sûr que je vais tester. Je suis allé, ça a commencé comme ça.

Tout simplement, d’accord, mais je me suis planté, ils ont eu raison, mais je vais essayer quand même. C’est ça, il faut essayer, on apprend aussi en essayant, non?

Complètement. Alors ça me permet de rebondir sur la question des défis, parce que, pour le coup, dans votre parcours, une quantité de défis, euh, est-ce qu’on peut avoir un petit partage de moment de défis sur cette vie entrepreneuriale?

Il y a tout le temps et c’est ça qui me fait avancer, ça qui me fait marrer. Quand il n’y en a plus, je m’ennuie. Mais ça peut être aussi bien pro que perso. Il y a un an et demi, je suis parti au Canada pendant un an, un peu sur un coup de tête, sans trop préparer mon projet là-bas, en famille, pour vivre la vie québécoise pendant un an. C’était passionnant, mais c’était que pour un an aussi, en laissant ma boîte ici où il y a quand même 20 salariés aussi.

Et là, j’ai lancé il y a 6 semaines ENF, ça démarre, il y a 3 semaines, mais ça fait 6 semaines que j’en parle. Une école pour former des chefs de projet. Un métier qui n’existe pas encore, il n’y a pas d’employeur, il n’y a pas de candidat, il n’y a pas de programme, il n’y a pas de diplôme donc je ne donne pas de diplôme à la fin, mais j’ai quand même trouvé 20 employeurs qui embauchent ces 20 étudiants en alternance. Des fous, et dans le lot, un footballeur pro, qui n’a jamais ouvert un ordi quasiment, mais qui est fan de data et qui est dans les meilleurs de la promo. Qui est ouf, mais j’ai des profils très hétéroclites. Et moi, le rêve, c’est de leur garantir un premier job à tous à la fin. Je suis sûr que dans un an, ce seront des stars qui vaudront très cher, et ils ont bien fait de faire ce pari.

Mais, mais, je crois que c’est le fait d’avoir appris à échouer, d’accepter que l’échec fait partie du jeu, donc comme j’ai échoué plein de fois, mais j’ai dit, je ne me planterai pas sans parachute, on verra bien, ça mènera quelque part.

Voilà, et alors c’est ce que je trouve quand même très intéressant dans cette notion de succès, euh, c’est qu’en fait, ce qu’on constate, c’est que le succès est souvent dû à un ensemble de défis, de challenges, d’erreurs, euh, et qu’en fait, souvent, il y a plus d’erreurs que de succès, euh, mais finalement, il y en a un qui a marqué le coup plus que les autres.

Euh, et donc de vos casquettes, euh, de l’entrepreneur, euh, aujourd’hui, typiquement si j’aborde celle de la gestion de l’organisation, euh, Nathalie, comment est-ce que vous gérez vos projets pour rester efficace, euh, et donc dépasser ces défis, euh, ou sur quelle base, quel constat, euh, vous arrivez aujourd’hui à structurer votre activité sur ces dimensions là?

J’ai une première chose d’abord, c’est que moi aussi, j’ai plein de petits, plein de petits échecs qui parsèment vraiment mon parcours, il y a trois gros succès entre guillemets. Quand j’ai commencé, il y a 21 ans, dans le cinéma pour enfants et qu’on m’a confié ma première communication de film et qu’aujourd’hui j’en suis, 21 ans après, à la 90e film d’animation. Il s’est passé plein de toutes petites choses, de micro succès, et c’est la capacité de rebond, de résilience, et cetera, qui fait que donc ça, c’est vraiment un point commun.

Alors concernant la gestion, la G.A., au sens de l’organisation, de rester efficace, pour le coup, de faire preuve de créativité, déjà pas avant 11h, ce qu’on a compris, ça, c’est un des points, alors 10h, 10h30, c’est OK, et plusieurs cafés. La gestion pure, pure administrative, moi, je suis systématiquement accompagnée depuis 20 ans, parce que sinon, j’ai pas de boîte, c’est très clair, j’en suis absolument incapable. Donc, une bonne responsable administrative, une bonne bonne gestion, et après, derrière, la gestion, quoi, du temps, la créativité, c’est de la créativité, rester alerte, avoir les yeux ouverts, les oreilles également, et puis rester alerte, en fait. Et puis après, moi, c’est mon cœur de métier, la créativité, donc je ne peux pas faire autrement, c’est mon principe de vie.

Ok, Sylvain, des outils, des méthodes pour gérer ça, ces boîtes, et justement les développer, les entretenir?

D’accepter que je suis nul sur plein de trucs. L’avantage de l’échec, c’est qu’on voit qu’il y a plein de choses où on n’est pas bon, ça sert à rien de se mentir. Au début, je me suis beaucoup menti, dans la première affaire, je voulais faire ma propre comptabilité parce que ça coûtait trop cher. Je voulais faire le manager, je suis une tâche. Donc moi, je pense que je suis un indépendant raté en fait, parce que je ne sais pas manager des gens, mais je ne sais pas travailler seul non plus. Et j’ai jamais été indépendant, je me suis toujours vite entouré, plutôt de salariés, mais aussi assez vite de quelqu’un qui est capable de gérer, parce que je sais pas faire, j’aime pas ça, je suis pas bon, et donc c’est de l’assumer aussi.

Parce qu’en fait, c’est pas parce qu’on est entrepreneur qu’on doit être capable, qu’on doit être surhumain, on ne l’est pas, et de s’avouer et de savoir, comme tu dis, s’entourer des personnes qui nous permettent d’atteindre nos objectifs à chacun. Moi, j’ai toujours fait ça aussi, hein. Alors en revanche, pas de salarié, je ne voulais pas, je ne voulais pas être marié avec qui que ce soit, c’était pas possible, mais du coup, effectivement, j’ai toujours eu des pôles de compétence autour de moi, par petite grappe, quoi, ouais, et on avançait comme ça, parce qu’effectivement, je trouve qu’on est bon sur à un endroit en vrai, je crois, et que encore, alors je continue ma recherche de là où vous êtes bon, vous êtes révélé peut-être sur la dimension commerciale, le fait de développer un réseau, de développer sa clientèle au fil des années.

Nathalie, oui, ça, j’ai, non, mais ça, c’est plus, c’est plus, je ne sais pas, en fait, si c’est complètement, c’est pas très conscientisé, je le fais de façon un peu naturelle, effectivement, et moi, j’ai l’impression, enfin, la manière dont je fonctionne, c’est que je suis extrêmement optimiste, sur à peu près sur des domaines, et c’est cet optimisme là qui me qui m’embarque, en fait, un peu les gens, et c’est plus à cet endroit-là, c’est plus parce que je suis complètement passionné, et du coup, peut-être passionnante, passionné, pareil, je crois que c’est la même chose, mais parfois, trop des trucs, faut pas, stop, gens, excusez-moi, c’est rigolo, ton truc, faut pas y aller, FO, cette folie créatrice, d’avoir envie de tester tout tout le temps.

Et après moi, je vais beaucoup lancer d’ameçon, ou de, enfin, je suis beaucoup sur in, désolé pour ceux qui qui vont me découvrir là, et qui vont me suivre, et qui vont être trollés, parce que je raconte plein de conneries tout le temps, mais je teste plein de choses, et en fonction des retours, je lance ou pas des projets, en entourant de gens pour m’accompagner et faire à côté de moi ce que je ne peux pas faire.

Ouais, donc une base solide de partenaires, de clients, de gens qui font confiance, qui soutiennent, qui savent qu’une fois que je me lance, je fais pour de vrai, jusqu’au bout, à 300 %, et que je vais mettre mes tripes, quel que soit le résultat final. Et après moi, c’est aussi l’image de base, c’est que je fais que des choses très quali, je veux, enfin, je ne suis pas capable de faire de la masse, du pas cher, du je ne suis pas fier, ah oui, c’est vrai, que tu vois que je te raconte les 3 F, les quatre F, les trois d’abord, parce que tant qu’on n’a pas les TR 4, c’est dangereux. C’est fan, fre, fois où j’ai besoin d’être fier de moi le matin en me levant et d’être content de me lever, d’être content d’aller au travail. Ça, c’est du plaisir, apprécier mon boulot. La foi, c’est croire en ce que je fais, est-ce que ça a du sens, est-ce que ça change le monde, est-ce que ça apporte des choses au moins autour de moi, est-ce que ça sert aux autres et pas qu’à moi? Et FR, est-ce que je gagne ma vie, pour bouffer à la fin du mois et partir en vacances de temps en temps, au week-end, ça peut servir, ça peut servir chacun son niveau de fric, hein, sachant que plus tu vas chercher à avoir beaucoup de fric, tu risques de baisser les deux autres jauges potentiellement donc 44 une base 100 et tu choisis toi ton équilibre, c’est pas 33, 33, 33. Et le rêve quand tu arrives, trouver ton équilibre, potentiellement, c’est ajouter fout le bordel, on ajoute un 4e, donc tu as toujours une base 100, mais tu en as un 4è qui arrive, qui est freedom, qui est comment je m’organise, est-ce que je me lève à 11h, mais du coup, bah, tu as peut-être des clients que tu vas rater, des petits business que tu pourrais pas faire, mais pourquoi pas, du coup, bah, tes autres jauges baissent un peu, mais tu as ton fun qui reste en haut, et tu as ton freedom qui est monté.

Je ne me lève pas à 11h, fa casser, effectivement, si vous commencez à travailler à 11h, c’est moins efficace, mais je suis pas au boulot à 11h, les choses, c’est clair pour tous les deux.

J’avais vraiment l’intention de vous emmener sur le sujet de l’innovation, de la technologie, parce que c’est des sujets qui vous occupent, l’un et l’autre, énormément en ce moment. Nathalie, quelle est l’importance de la veille technologique dans votre quotidien et comment est-ce qu’on intègre ces projets?

Alors, en ce moment, et depuis un an, essentiellement, parce que je commence à vraiment bosser de façon très quotidienne dans l’IA, donc depuis décembre, je suis aussi devenue formatrice, j’ai formé 200 personnes, enfin à fin juin, j’aurais formé 200 personnes, complètement dingue, euh, des agences, enfin bref. Donc tout ça nécessite une grosse veille, mais maintenant, j’ai une espèce de communauté, on est, on est vraiment assez nombreux, et à la fois, pas tant que ça, euh, à se donner quand même les tips et je sais suivre les bons comptes, euh, voilà, euh, mais c’est vrai que ça, quand même, un job quotidien et du temps qu’il faut se garder, du temps long, euh, faut être capable de plonger dedans et vraiment lire les choses et pas rester sur un tweet de 250 caractères.

Pareil, j’ai une douzaine de personnes ou de newsletter que je lis entièrement, de vrai, chaque semaine, mais j’en lis que 12. Sur Twitter, j’ai 300 personnes que je suis vraiment, mais je lis quasiment tout ce qu’ils racontent tous les jours, donc c’est 1 heure et demi par jour, plus pour que ça ancre et que ça entre, j’en produis quelque chose, là, c’est un magazine, moi, c’est ça qui me prend quasiment une journée de travail, parce que je vais retester les choses, je vais relire et j’essaie de me faire ma propre idée dessus pour apporter quelque chose en plus, c’est pas juste faire de la curation et pour être capable d’en parler aussi en formation ou lors d’événements, et c’est ça qui me fait marrer, moi, c’est ça qui me fait avancer. Oh, j’ai l’impression de d’apprendre des choses donc c’est toujours un moment dur parce que faut accoucher de quelque chose, mais à la fin je suis trop content parce que j’ai découvert plein de nouveaux trucs et j’ai envie d’en parler partout, ce que je retiens.

Parce que pour le coup, exactement, ce que je retiens de vos partages, c’est que en fait, votre « success story », c’est de n’avoir jamais été seul et d’avoir su vous entourer, c’est d’être capable de faire preuve de veille, de réactivité, de créativité au quotidien, et d’aller chercher l’information qui vous nourrit, qui vous stimule, et qui vous permet de conserver votre activité à son niveau.

Est-ce que vous auriez éventuellement une dernière petite astuce, chacun, en 10 secondes, à partager sur vos succès? Tu as oublié le temps, on parle de succès, mais il y a eu plein de moments où on n’était pas en succès, on fait le même boulot, mais c’est juste pas connu, alors donc, accepte ce temps, oui, et encore aujourd’hui. Revenir sur l’idée du temps, c’est ce temps-là, la technologie est galopante, mais là, en l’occurrence, moi j’aime bien aussi prendre le temps de bien laisser poser les choses à contre-courant de tout ce qui se passe, et des newsletters par exemple, quotidiennes, je vais sur des sur un temps long, donc le mag, il est sur un temps extrêmé long, tous les 3-4 mois, peut-être même 5.

TR, TR, qui, parents, gros, probablemente trois parents, j’ai décidé de faire un une fréquence qui n’existe pas, on on le trouve où, parce que vous, euh, magazine, ials.fr, c’est noté, on pourra l’inscrire également, le texte qui accompagne la vidéo, bien sûr, c’est important de savoir où il est, quand même, oui.

V, que j’ai même pas, mise, donner le nom, important question. C, vous aviez une question bonus pour, pour Sylvain et Nathalie, une question bonus, peut-être celle d’une anecdote marquante dans votre parcours, je suis sûr qu’il y en a plein, à vous écouter depuis un gros quart d’heure, tous les deux, je suis sûr que un, c’est même très compliqué, j’imagine, y en a plusieurs, mais au moins une, une anecdote. Tu l’as pas, tu l’as pas commencé, je ne, je produis des podcasts sans parler à base de la nuit, quand je m’ennuie, mon boulot, c’est écrire les textes, et ça parle à ma place, et c’est vachement plus efficace que je ne sais pas parler dans un micro, je n’ai pas de micro à la maison, prof que si, mais tu m’invites pas tout le temps ici, faut faire revenir, pas, j’ai pas, il y en a trop, et j’ai pas, il faudra réserver pour la prochaine fois.

Alors, en tout cas, merci, merci à tous les deux.

Merci à vous, Nathalie, à vous, Sylvain. Merci, Pauline, bien sûr, qu’on retrouvera dans l’épisode 3 de cette émission, qu’on retrouvera tous les 15 jours, grosso modo, à peu près, hein, jusqu’à ce qu’on nous laisse, pas la place, Pauline, je croyais que c’était nous qui venions interviewer les prochaines on en rediscutera juste après. Effectivement, je remercie parce qu’il faut pas l’oublier, notre ami Lucas qui est en régie, parce que sans lui, rien n’est possible. On vous remercie, bien sûr, de nous avoir suivi, vous retrouvez l’émission comme toujours sur notre site internet, notre chaîne YouTube, et nos réseaux sociaux. D’ici là, très belle fin de journée à tous à l’écoute de l’entreprise et à bientôt.

Entreprises ? Indépendants ?

Venez VOUS rencontrer le 17 Octobre prochain au Palais de la Bourse pour le tout premier Village des Indépendants