Sénatrice et maire de Bron, Annie Guillemot, élue première présidente du Sytral
L’instance organisatrice des transports à Lyon a pour la première fois depuis sa création, une femme à sa tête : Annie Guillemot qui succède à Bernard Rivalta, président depuis…2001, contraint de quitter son poste après l’invalidation des élections municipales de Vénissieux.
Le Sytral n’est plus une citadelle masculine. Jeudi 11 juin, la socialiste Annie Guillemot, sénatrice et maire de Bron, a été élue nouvelle présidente du Sytral, à savoir l’autorité organisatrice des transports en commun lyonnais. C’est la première fois, depuis sa création, qu’une femme prend la présidence de cet organisme
Annie Guillemot succède au président de la Métropole, Gérard Collomb, qui lui-même assurait, l’intérim depuis février de Bernard Rivalta qui avait été contraint de quitter son poste suite à l’invalidation des élections municipales de Vénissieux. Ne s’étant pas représenté, il ne pouvait rester à la tête du syndicat. Or, il dirigeait le Sytral depuis… 2001 !
Sitôt élue, Annie Guillemot a annoncé qu’elle quitterait son écharpe de maire en septembre prochain pour laisser son siège de maire de Bron à son premier adjoint. Histoire de pas trop cumuler.
Née en 1956, Annie Guillemot a créé en 1981, le service information et communication de la ville de Bron. L’année suivante elle devient correspondante locale du quotidien Lyon Matin.
En 1990, elle rejoint l’ENTPE (Ecole Nationale des Travaux Publics de l’Etat) en tant qu’ingénieur TPE.
Adjointe au maire de Bron chargée de la politique de la Ville et de l’habitat en 1989, conseillère régionale en 1998, maire de Bron en 1999, Annie Guillemot décide d’arrêter son activité professionnelle pour se consacrer pleinement à ses mandats.
Membre du Sytral, elle s’implique dans la conception des projets de tramway T2 et T5 qui desservent Bron : elle siège au comité syndical du SYTRAL entre juillet 2011 et juin 2014.
Elle a été aussi vice-présidente de l’association de Maires de France.