Comment améliorer l’efficacité opérationnelle de la construction ?
Le secteur de la construction a toujours fait face à plusieurs problèmes majeurs : la maîtrise des coûts, la gestion des délais, la collaboration entre les différents corps de métier… Résultat : les cas de chantier qui prennent du retard et dont le budget initial est considérablement dépassé ne sont pas rares. C’est pourquoi il est nécessaire à un moment donné pour les entreprises de trouver des moyens d’améliorer l’efficacité opérationnelle pour s’en sortir. Voyons ensemble ce qui marche le mieux !
La mise en place d’une planification stratégique et agile
On ne le répétera jamais assez : sans une planification rondement menée, il est difficile d’imaginer qu’un projet de construction puisse être mené à bien sans pépin. Aujourd’hui, on conseille surtout de s’appuyer sur un modèle planifié agile.
Cela passe alors par élaborer un calendrier global en phase préparatoire qui prend en compte les principales étapes avec les échéances majeures. Ceci permet notamment d’avoir un cadre commun et d’aligner l’ensemble des équipes autour d’objectifs clairs. Ensuite, on va plus dans le détail en déléguant les tâches à venir et en vérifiant toutes les contraintes (météo, ressources…) qui pourraient freiner le chantier.
Enfin, on réalise des premiers tests et on affine en fonction des résultats obtenus. Bien sûr, dans un tel cadre, la mise en place de logiciels dédiés au bâtiment est plus que salutaire. Ceux-ci sont en effet particulièrement utiles pour centraliser la planification, sans oublier le suivi d’avancement et la gestion des délais. Comme toutes les équipes engagées dans le projet ont accès aux mêmes informations mises à jour en temps réel, cela favorise la coordination. Fini les malentendus qui génèrent du retard sur le chantier !
L’adoption de technologies récentes
Nous venons de voir que les logiciels cloud spécialisés dans le BTP pouvaient avoir un réel intérêt pour la planification. Il faut savoir que ceux-ci proposent en général d’autres fonctionnalités qui vont encore plus loin. Nous pensons notamment à l’automatisation des tâches (édition de factures, achat de matériaux…) qui fait gagner un temps précieux. La gestion du parc matériel et des absences n’aura aussi jamais été aussi simple avec ce type de logiciel.
En outre, pour ce qui est de la phase de conception des projets, la modélisation numérique est désormais très répandue. En pouvant facilement créer des modèles 3D, vous êtes en mesure de détecter des conflits avant de débuter le chantier. Résultat : les retards liés aux erreurs techniques diminuent et vous réduisez les coûts finaux !
La formation du personnel
Qui dit intégration de nouvelles technologies numériques dit aussi nécessité de former les ressources humaines. Car si personne n’est capable d’utiliser convenablement les logiciels de BTP que vous tentez d’introduire, ceux-ci risquent d’être vite abandonnés.
Sur ce point, nous ne pouvons que vous recommander d’organiser des sessions de formation pour vous assurer que tout le monde est sur la même longueur d’onde. Encouragez au passage vos équipes à effectuer des retours sur les logiciels en question : vous pourrez alors choisir plus aisément celui qui est le plus pertinent pour vos besoins. Sachant qu’en parvenant à impliquer tout le monde, vous obtiendrez de meilleurs résultats.
Le suivi et l’amélioration continue
Vous avez certainement déjà entendu parler du toyotisme qui prône l’amélioration continue des chaînes de production. Certes, un chantier de construction est difficilement comparable à une usine dans laquelle on travaille à la chaîne. Néanmoins, l’idée consistant à chercher sans cesse des points à optimiser est loin d’être caduque.
Pour cela, on a recours aujourd’hui aux KPI (indicateurs clés de performance). Cela permet notamment d’avoir une visibilité sur l’impact des décisions qui ont été prises. Si par exemple vous constatez que l’introduction d’un logiciel dédié au bâtiment n’a pas permis de diminuer les coûts opérationnels, vous êtes libre d’en tirer les conclusions qui s’imposent.
Bien sûr, il faudra aussi procéder à un contrôle qualité rigoureux pour dénicher des points perfectibles. C’est-à-dire des tests qualité, des inspections fréquentes, une analyse des erreurs fréquentes commises… Pour ces dernières, les retours d’expérience vous seront précieux : n’hésitez donc pas à les encourager, même si ce n’est parfois pas toujours facile à entendre !
Pour conclure, gardez en tête que l’amélioration de l’efficacité opérationnelle doit être considérée sur le long terme. À ce titre, il nous semble important de rappeler que toutes les nouveautés que vous envisagez ne doivent pas être mises en place au détriment de vos collaborateurs.