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L’essentiel à comprendre de l’ordonnancement informatique
L’ordonnancement informatique est une notion propre à ce domaine technologique. Sa mise en œuvre induit cependant des impacts au sein de toute l’entreprise dans laquelle elle est effectuée. A l’instar de nombreuses notions à forte composante technologique, celle-ci nécessite une définition pour être comprise. Pour lui donner un sens encore plus aisé à saisir, il convient d’en présenter l’intérêt concret pour l’entreprise au sein de laquelle elle est mise en œuvre.

Cette mise en œuvre est également présentée ci-dessous, d’abord dans sa conception théorique, puis dans son déploiement dans la réalité. Tout cela permet de se faire une idée assez complète de la notion d’ordonnancement informatique.

Qu’est-ce que l’ordonnancement informatique ?

Pour faciliter la compréhension de la notion, il en est proposé ici une définition puis une déclinaison de ses avantages pour les entreprises.

La définition

Encore appelé job scheduler, un ordonnanceur est un progiciel permettant d’automatiser des tâches considérées comme ingrates du fait de leur caractère répétitif ou chronophage.

L’ordonnancement informatique consiste à organiser des traitements, leurs enchainements entre eux, leur planification, la synchronisation des travaux et leur exécution. La notion de traitement évoquée ici se rapporte à toute commande pouvant être exécutée par un ou plusieurs terminaux.

Grâce à un ordonnanceur, des travaux de toutes natures peuvent être planifiés et exécutés sur tout système d’exploitation. Cela permet aux équipes de se concentrer sur des tâches plus importantes et à plus forte valeur ajoutée.

La notion d’ordonnancement est à distinguer de l’orchestration.

Il est pertinent de préciser que les ordonnanceurs ont aujourd’hui été enrichis de fonctionnalités supplémentaires et intègrent aussi des fonctions d’orchestration.

L’intérêt pour l’entreprise

L’ordonnancement assure de nombreux avantages à l’entreprise qui le met en œuvre. Au nombre de ces avantages, figurent :

  • La diminution des risques d’erreurs dus aux interventions humaines ;
  • La réduction des coûts opérationnels grâce à l’automatisation d’une bonne partie de la charge de travail ;
  • Un gain d’efficacité pour le système d’information qui rejaillit sur les performances de l’entreprise ;
  • Une amélioration de la production grâce à une meilleure maîtrise des tâches, des flux et des procédures.

Plus globalement, l’ordonnancement améliore la qualité des résultats tout en réduisant les coûts et en permettant des économies de temps. L’impact sur les performances de l’entreprise est manifeste et élevé.

La mise en œuvre

Pour déterminer comment l’ordonnancement informatique est mis en œuvre, il est ici question du principe théorique, puis ensuite de son fonctionnement dans la pratique.

Dans la théorie

Avant la mise en œuvre d’un job scheduler, il est nécessaire d’en définir :

  • Les objectifs visés en termes de retour sur investissement, de gain de qualité ou de réduction de délai ;
  • Le périmètre, c’est-à-dire les types de travaux concernés ou encore leur effectif ;
  • Les exigences en matière de sécurité ou de procédure d’authentification.

Une fois ces préalables définis, il est temps de concevoir :

  • La démarche à suivre ;
  • Les équipes à mobiliser ;
  • Les normes d’utilisation pour assurer la compréhension des utilisateurs ;
  • Le processus à suivre pour la mise en œuvre ;
  • Les procédures pour assurer l’exploitation de la solution.

Il faut préciser que l’appellation générique de job scheduler est à distinguer de l’outil dénommé Job Scheduler qui est lui-même un ordonnanceur open source.

Le principe de fonctionnement en pratique

Pour être exécutée, toute tâche nécessite d’abord d’être planifiée. En ordonnancement, cette planification peut être assurée avec des règles évoluées incluant des reports automatiques ou encore la gestion des jours fériés par exemple.

Après la planification, il faut passer à l’identification des contraintes de démarrage. Il est possible à ce niveau de définir des conditions en rapport avec un ou plusieurs traitements spécifiques, qu’ils soient internes ou externes, ou encore des heures minimum par exemple. Les possibilités sont multiples.

Les contraintes de démarrage une fois maîtrisées, le traitement programmé peut être mis en route. Il peut porter sur la purge d’une base de données, le démarrage d’un processus ou encore la récupération de données à partir du Cloud par exemple.

Généralement, la fin du traitement fait l’objet d’analyse car elle constitue aussi la condition de démarrage d’autres traitements.

Outre la planification, la synchronisation et l’exécution de traitements, l’ordonnancement informatique peut servir à définir les mécanismes de réaction face à une anomalie dans un contexte donné.

La réaction peut être le déclenchement d’une alarme, le blocage de la suite initialement prévue ou encore un nouvel essai du traitement ou du processus. Là encore, les possibilités offertes par l’ordonnancement informatique sont multiples.