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Boiron écope d’une amende de… 250 000 euros

Ce n’est pas une amende à dose homéopathique qu’écopent les Laboratoires Boiron, à l’initiative de la DGCCRF

Le leader mondial de l’homéopathie vient en effet d’être épinglé parla Répression des fraudes pour des retards de paiement.
Ces retards « sont gravement préjudiciables à la rentabilité des entreprises créancières» et peuvent, pour certaines, entraîner leur chute, insiste la DGCCRF.

Le fait pour la DGCRF de nommer Boiron à l’instar d’autres contrevenants ressemble à un «name and shame ». Sur son site, la DGCCRF affiche ainsi les noms d’une quarantaine d’entreprises et le montant des amendes attribuées. Dont Boiron, donc.

L’administration est bien décidée à sévir : «l es délais [de paiement] ne doivent pas dépasser soixante jours à compter de la date de ma facture, ou 45 jours fin de mois ». Au-delà de ce temps imparti, les retards de paiement «sont gravement préjudiciables à la rentabilité des entreprises créancières parce qu’ils leur imposent des financements de court terme auprès de leur banque».

«Ces retards ont un impact négatif sur leur trésorerie, sur leur compétitivité, voire, pour les plus fragiles d’entre elles, sur leur existence», insiste la DGCCRF.

Outre Boiron, parmi les mauvais élèves, on trouve notamment la multinationale Veolia.

Le luxe et les banques ne sont pas non plus épargnés par les sanctions, comme Printemps (240 000 euros) ou Bred Banque Populaire (220 000 euros). La chaîne de restauration rapide McDonald’s écope, elle, d’une amende de 200 000 euros et le géant du maquillage L’Oréal, de 90 000 euros.

Un « name and shame » qui entachant la réputation de ces entreprises devrait révéler son efficacité à terme…