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On a coutume d’affirmer que Rhône-Alpes représente dix pour cent de l’Hexagone. Presque exact confirme l’Insee régionale, mais encore faut savoir de quoi l’on parle…

Par facilité, les élus, comme les journalistes ont pour tradition de dire que la région Rhône-Alpes représente 10 % de l’hexagone. C’est vrai confirme dans une étude l’Insee régionale, en matière de population : en 2009, la région comptait 6 165 000 habitants, soit très précisément 9,9 % de la population française. 

Comme la démographie régionale est plus dynamique que celle de l’Hexagone, on doit être à ce jour très prés de ces dix pour cent : la région affiche plus de 10 % des naissances françaises.

 C’est aussi l’une des premières régions françaises d’accueil pour les étrangers. En 2008, 10,7 % des immigrés de France y résidaient.

 Si l’on compare plus précisément avec les 29,7 millions d’actifs que compte la population française, on constate que 2,9 millions vivent en Rhône-Alpes, soit 9,7 %.

 Autre comparaison plutôt à mettre à l’actif de la région : le taux de chômage, fin 2011, s’élevait à 8,4 %, soit un point de moins que la moyenne de France métropolitaine.

 Les créations d’entreprises sont un autre élément rendant compte du relatif dynamisme régional. Rhône-Alpes participe ainsi pour 13,9 % aux créations d’établissements en France en 2010.

 En terme de PIB (Produit Intérieur Brut), Rhône-Alpes représente près de 9,7 % de celui de la métropole, classant la région au 2e rang, derrière l’Île-de-France.

 Autre comparaison positive : Rhône-Alpes est la deuxième région industrielle de France. L’industrie et l’énergie représentent plus de 16 % de l’emploi de Rhône-Alpes en 2010, soit plus de trois points au dessus de la moyenne métropolitaine.

 L’économie rhônalpine est largement tournée vers les marchés mondiaux. Avec 47,7 milliards d’euros en 2011, les exportations régionales représentaient, en valeur, 11,4 % de celles de l’ensemble du pays.

 Pour terminer avec les comparaisons hexagonales : les pôles de compétitivité représentent 18,3 % des pôles français.

 Et enfin, la part des établissements d’enseignement est importante (15,4 % de ceux de métropole en 2009), plaçant la région dans une position comparable à celle de l’Île-de-France (17,7 %)…