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Air Parc : 10 000 m2 de bureaux prennent leur envol à l’aéroport de Lyon-Saint Exupéry

Après une premier programme de bureaux « Hub Business » situés au cœur même de l’aéroport, CFA-Financière Duval vient de lancer un deuxième programme immobilier, à l’entrée sud, cette fois, de Saint-Exupéry. Une opération ambitieuse qui devrait à son terme développer plus de 10 000 m2.

Existe-t-il des entreprises intéressées en nombre suffisant pour poser leurs bureaux sur le tarmac-ou à tout le moins- à côté de l’aéroport de Lyon-Saint Exupéry ? Les promoteurs spécialisés dans l’immobilier d’entreprise le pensent.

Pour preuve, fait nouveau, deux opérations concernant l’immobilier d’entreprise ont été lancées au sein de l’aéroport rhônalpin. La première est constituée par « le Hub Business », 10 000 m2 de bureaux développés au sein de trois immeubles situés au cœur même de l’aéroport, tout près des terminaux et à proximité du nouvel NH Hôtel.

Vu l’accueil plutôt positif rencontré par cette première opération, un nouveau programme de bureaux a été lancé : Air Parc.

Celui-ci a l’avantage de la visibilité : il s’offre à la vue de tous ceux qui, en provenance de Lyon, arrivent à l’aéroport. Il est situé à l’entrée sud, avant de parvenir aux terminaux. Et apparemment la demande est là aussi présente, puisque le premier immeuble d’une superficie de 1 672 m2 a été livré fin novembre.

Mis à part un ou deux plateaux, il a été intégralement loué par des entreprises. Parmi celles qui vont prochainement s’installer au sein de cet immeuble : CIAT aéraulique (rdc et 1er étage), une société qui avait besoin d’être située à proximité de l’aéroport et un transitaire, ATM Global Logistique.

« Ce programme est ouvert de préférence à tous les professionnels dont le métier est proche ou connexe au transport aérien ou en lien avec l’aéronautique », précise Stéphanie Recors de Brice Robert, chargée de la commercialisation d’Air Parc, sans mandat exclusif

Des tarifs raisonnables pour les PME

A l’arrivée, malgré la crise, cette commercialisation ne se passe pas si mal. La raison tient bien sûr au site et à la proximité aérienne, mais aussi aux prix pratiqués qui sont ceux de l’Est lyonnais, loin d’être les plus onéreux. Ce qui permet de proposer le m2 à 140 euros HT par an, un tarif raisonnable.

« Nous avons tenu-assure Stéphanie Recors- à proposer aux PME qui le désirent, des plateaux de petite taille, les plus petits atteignent 76 m2, ce qui sur le marché du neuf constitue une offre plutôt rare. »

Après ce premier immeuble de bureaux qui va pouvoir servir de vitrine, le promoteur entend bien poursuivre le programme.

Huit immeubles

A terme, l’opération qui se développe autour d’une école de pilotage et de simulateurs de vol, pourrait comprendre un total de huit immeubles de bureaux, associés à des sites de stockage, si le besoin s’en fait sentir. Un programme important au final : il faudra sans doute quatre à cinq ans pour qu’il parvienne à son terme.

L’un des objectifs de la direction de l’aéroport est de multiplier les ressources au-delà des classiques taxes d’atterrissage touchant les aéronefs et les passagers ou les boutiques dont le nombre croît chaque année au sein des terminaux. De surcroît, Saint-Exupéry ne manque pas de réserve foncière. Le développement de l’immobilier d’entreprise sur le site aéroportuaire va dans ce sens.

Les PME ne sont pas les seules intéressées par ce type de programme : les investisseurs aussi. Des discussions sont bien avancées avec un investisseur qui prévoit d’acquérir au moins le premier immeuble, voire plus. Un signe qui ne trompe pas.