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Autopuzz Bluely Bolloré
Le service d’autopartage mise en place par le groupe Bolloré en 2013 a disparu de Lyon à l’été 2020. L’entreprise initialement de revente de pièces automobiles Autopuzz s’est lancé dans la reprise des 3 000 citadines électriques rechargeables depuis votre garage.

Implantée à Caluire-et-Cuire, Autopuzz s’est portée acquéreuse du parc d’autoLib Bluely (300 voitures) pour un montant de 1 millions d’euros. Société lorientaise c’est en décembre 2020 qu’elle s’implante dans la région. C’est après avoir réalisé l’attachement que portaient les lyonnais à ces voitures que l’entreprise a choisi de s’installer ici et leur proposer les bluely à la vente « la prime à la conversion a beaucoup plu aux lyonnais » affirme Guillaume Ramirez directeur d’Autopuzz. Cette dernière a permis à certains d’acquérir une bluely d’une valeur allant de 4 990 euros à 7 499 euros pour 1 euros après la reprise de leur véhicule. La filiale lyonnaise représente 1 million de chiffre d’affaires pour 2021.

A l’origine Autopuzz est une entreprise spécialisée dans la pièce automobile. L’entreprise a vécu sa reconversion au moment de l’arrêt du service d’autoLib de Bolloré en devenant réparateur et revendeur de celles-ci. Et pour cause l’automobile électrique connaît un boom. L’entreprise a écoulé 2 500 voitures sur les 3 sites, son chiffre d’affaires est croissant. En 2021 il passe de 19 à 23 millions et Guillaume Ramirez estime passer la barre des 25 millions pour l’année 2022.

Le marché de l’automobile représentait 10% du marché en 2021 et frôle les 20% pour 2022. L’obligation pour les entreprises publiques comme privées de posséder 15% de sa flotte en électrique promet encore de beaux jours à Autopuzz. Le succès de ces revente leur a donné des idées et l’entreprise souhaite lancer d’ici 2023 une marque de voiture électrique et écouler 500 véhicules dès le début rien que sur le marché lyonnais. Attaché à son métier premier la société va continuer à accompagner ses clients dans l’entretien de leurs voitures.

L’enjeu aujourd’hui serait de créer assez d’infrastructure pour permettre aux automobilistes de recharger ces véhicules qui plaisent tant aux écologistes qu’aux économes.