L’Urssaf Rhône-Alpes recrute 21 agents pour renforcer la lutte contre la fraude

Dans le cadre du plan national de lutte contre le travail dissimulé, l’Urssaf Rhône-Alpes annonce l’ouverture de 19 postes d’inspecteurs et 2 postes de contrôleurs. Cette campagne de recrutement, menée du 1er au 30 septembre 2025, s’inscrit dans un objectif de renforcement des effectifs à l’échelle nationale.
Un plan de renforcement inédit
Le Gouvernement a fixé à l’Urssaf des objectifs ambitieux en matière de lutte contre la fraude. D’ici 2027, 240 postes supplémentaires seront créés, soit une hausse de 60 % des effectifs dédiés à cette mission. L’Urssaf Rhône-Alpes participe activement à cet effort avec 21 nouveaux recrutements lancés dès septembre.
Les postes ouverts en Rhône-Alpes
- 10 inspecteurs chargés du contrôle d’assiette des cotisations sociales
- 9 inspecteurs spécialisés dans la lutte contre le travail dissimulé
- 2 contrôleurs du recouvrement
Ces recrutements visent à préserver le financement de la protection sociale, à garantir les droits des salariés et à assurer une concurrence loyale entre entreprises.
Des métiers au cœur du financement social
Les 1 580 inspecteurs et 250 contrôleurs actuellement en poste assurent le contrôle des déclarations sociales des entreprises. Leur mission ne se limite pas aux sanctions : elle inclut également un rôle d’accompagnement des employeurs dans le respect des obligations sociales. « Le métier d’inspecteur est passionnant puisqu’il allie phases d’investigation et de terrain », souligne un manager en poste cité par l’Urssaf.
Un cadre de travail attractif
Avec 16 000 collaborateurs sur le territoire, le réseau des Urssaf se présente comme un acteur majeur de la Sécurité sociale. Les conditions de travail mises en avant incluent télétravail, compte épargne temps et soutien à la parentalité. L’organisation valorise également l’initiative, l’innovation et l’expérimentation dans ses missions.
Un rôle clé dans l’économie
Au-delà de ses missions de contrôle, l’Urssaf joue un rôle déterminant dans le financement du modèle social français, avec 588 milliards d’euros encaissés chaque année auprès de 12 millions d’usagers. Avec seulement 0,31 % de frais de gestion, elle se positionne comme un recouvreur social performant, garantissant efficacité et équité dans la collecte des cotisations.