Christophe Ferrari : un président socialiste élu à la « Métro » de Grenoble

Christophe Ferrari, maire du Pont-de-Claix, succède au socialiste Marc Baïetto, ancien maire d’Eybens, battu aux dernières élections municipales. Ce dernier avait lui-même succédé en 2010 à Didier Migaud (PS), devenu président de la Cour des comptes.

Élu avec 80 voix sur 124 au 2ème tour, Christophe Ferrari a manqué à deux voix près l’élection dès le premier tour de scrutin.

Les communistes de l’agglomération, qui comptent une douzaine d’élus, avaient en effet décidé de soutenir Jacques Nivon, maire de Champ-sur-Drac, candidat du groupe des petites communes, jugeant sa candidature « rassembleuse ».

 Métropole en 2015 comme le Grand Lyon

Christophe Ferrari était devenu maire du Pont-de-Claix en battant le maire communiste sortant en 2008. En mars dernier, il a été réélu dès le premier tour à la tête de cette ville d’environ 11 000 habitants.

Candidat du PS à La Métro, il disposait en outre du soutien du maire écologiste de Grenoble Éric Piolle qui plaidait pour une « métropole de projet qui ne soit pas un monstre froid ».

Christophe Ferrari était depuis 2008 vice-président de La Métro en charge des finances et de l’évaluation des politiques publiques ainsi que vice-président du Syndicat mixte des transports en commun (SMTC).

Il est par ailleurs enseignant à Polytech, l’Ecole d’ingénieurs de l’université grenobloise Joseph Fourier où il dispense des cours sur la prévention des risques industriels, la sécurité et l’environnement. Il est spécialisé dans les questions de la pollution de l’air à l’échelle planétaire.

Suite à sa fusion avec les communautés de communes du Balcon Sud de Chartreuse et du Sud Grenoblois début 2014, la communauté d’agglomération grenobloise compte 49 communes et 444 810 habitants. Comme le Grand Lyon, elle doit prendre le statut de Métropole au 1er janvier 2015