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Le groupe lyonnais Maïa cède son important pôle éolien à Engie

Le groupe Engie (ex-GDF-Suez) annonce qu’il acquiert 51 % des actions de la filiale Maïa Eolis qu’il ne possédait pas encore, étant détenteur jusqu’à présent de seulement 49 % des actions.

 Il détient donc désormais la totalité des actions de cette société lyonnaise spécialisée dans le développement, la construction, l’exploitation et la maintenance de parcs éoliens en France.

 Filiale du Groupe Maïa, Maïa Eolis a été fondée en 2006 par Christophe Gruy. Elle avait tissé un partenariat avec Engie depuis dix ans.

 En dix ans, elle avait su développer pas moins de vingt-et-un parcs éoliens totalisant 246 MW, principalement dans les régions Nord-Pas-de-Calais-Picardie, et Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine.

 Elle visait un développement important car elle possède également un portefeuille de 250 MW en construction ou ayant obtenu des permis de construire, soit un potentiel de développement additionnel de plus de 400 MW.

 Cette société compte soixante-quinze ingénieurs et techniciens.

 Christophe Gruy, président du groupe Maïa estime que « Les équipes ont ainsi une formidable opportunité de continuer à développer leurs activités au sein d’un groupe mondialement reconnu »

 Fondé en 1908 par Amable Maja, le Groupe Maïa dont le siège est basé rue de l’Antiquaille, sur la colline de Fourvière à Lyon est présidé par Christophe Gruy.

 Le groupe emploie 300 personnes, et a réalisé un chiffre d’affaires de 88 millions d’euros en 2014, pour 28 millions d’excédent d’exploitation.

 Il possède deux pôles : un pôle infrastructures mené par Maïa Sonnier et ses filiales (dans les domaines du génie civil, génie urbain, travaux fluviaux, souterrains ou ferroviaires, ouvrages d’art…) et un pôle énergie au sein duquel l’éolien constituait la partie la plus importante.

 C’est l’une des filiales de ce pôle qui vient donc d’être cédées à Engie.

 Pour quelle raison ? Le groupe Maïa indique ne pas disposer de moyens financiers suffisants pour investir dans le secteur des énergies renouvelables, notamment à l’heure où de nouvelles obligations réglementaires doivent entrer en vigueur en 2019.

 Le pôle énergie de Maïa compte également une filiale dédiée au photovoltaïque (Maïa Solar) et une autre consacrée à l’hydroélectricité (Hydro Maïa), non concernées par cette cession.

 Cette acquisition permet à Engie de renforcer, de son côté, sa position de numéro 1 de l’éolien en France avec une capacité installée de 1 533 MW.