Soins laser : les tendances fortes à Lyon pour 2026
L’essentiel à retenir
- Lyon fait partie des métropoles françaises où la demande en soins laser (épilation, détatouage, peau) progresse le plus vite, portée par une population jeune et active.
- Près de 36 % des habitants de la Métropole de Lyon ont entre 20 et 44 ans, une tranche d’âge qui plébiscite les solutions esthétiques non invasives.
- Environ un Français sur cinq est tatoué, ce qui alimente fortement la demande de détatouage laser et de corrections esthétiques.
- Les nouvelles technologies Picoseconde permettent des séances plus rapides, mieux tolérées et plus efficaces pour le détatouage et les taches pigmentaires.
- Le décret du 24 mai 2024 encadre plus strictement les actes d’épilation laser et lumière pulsée, renforçant la sécurité et valorisant les centres médicalisés.
Le marché des soins par laser poursuit sa structuration en France, porté par une demande croissante pour la médecine esthétique douce.
Au niveau mondial et européen, ce secteur affiche une croissance annuelle soutenue, estimée entre 10 et 12% pour les dispositifs esthétiques sur la période actuelle.
Le détatouage s’affirme comme l’un des segments les plus dynamiques, en réponse à la hausse constante du nombre de personnes tatouées ces dernières années.
La Métropole de Lyon, forte de sa démographie jeune et active, suit cette trajectoire.
Dans ce contexte, Dermo Laser, acteur reconnu à Lyon, illustre cette montée en compétence locale autour des technologies de dernière génération.
Une demande portée par la sécurité et l’efficacité
La croissance du marché s’explique avant tout par la maturité technologique. Les lasers médicaux sont désormais perçus comme des solutions fiables, à condition d’être encadrés par des protocoles rigoureux.
La Société Française de Dermatologie (SFD) rappelle régulièrement l’importance de l’expertise médicale pour garantir la sécurité des patients, notamment pour prévenir les brûlures ou les troubles pigmentaires[2][3].
Cette recherche de sécurité favorise les centres spécialisés.
Si les chiffres précis des actes ne sont pas publiés par l’ANSM, la tendance de fond est sans équivoque.
Les patients délaissent les solutions « maison » ou non supervisées au profit de plateaux techniques médicalisés, que ce soit pour l’épilation définitive, le traitement des taches pigmentaires ou la prise en charge des cicatrices.
Le détatouage : un phénomène de société
Le détatouage n’est plus une niche, c’est une demande courante qui suit mécaniquement la popularité du tatouage. Selon l’IFOP, 18% des Français déclaraient déjà être tatoués en 2018, un chiffre qui frôle les 20% aujourd’hui compte tenu de l’engouement continu[4].
Les lasers picosecondes, capables de pulvériser les pigments plus finement que les anciennes technologies Q-Switched, ont transformé la pratique : moins de séances, moins d’éviction sociale et une meilleure gestion des encres colorées.
À Lyon, cette demande est particulièrement forte chez les jeunes actifs, soucieux d’adapter leur image à leur évolution professionnelle ou personnelle.
Un marché lyonnais porté par une démographie active
Le dynamisme du secteur à Lyon est corrélé à la structure de sa population. La Métropole de Lyon compte plus de 1,4 million d’habitants.
Surtout, elle dispose d’une cible « cœur de marché » très large : les 20 à 44 ans représentent près de 36% de la population métropolitaine (environ 35,9% selon les données INSEE 2022)[5].
Ce public, connecté et exigeant, est le premier consommateur de soins esthétiques non invasifs. Cette exigence est désormais soutenue par un cadre réglementaire clarifié.
Le décret n° 2024-470 du 24 mai 2024 est venu préciser les conditions de réalisation des actes d’épilation à la lumière pulsée et au laser à visée non thérapeutique. Il ouvre la pratique aux infirmiers diplômés d’État sous réserve d’une formation spécifique et d’un encadrement médical[6][7].
Cette évolution législative pousse les centres sérieux à renforcer leur niveau d’équipement et de formation pour se distinguer. C’est dans cette démarche de professionnalisation que s’inscrit Dermo Laser.
2026 : vers l’hyper-personnalisation
L’année 2026 devrait confirmer trois évolutions majeures pour le marché lyonnais :
- La domination du Picoseconde : cette technologie continuera de s’imposer comme le standard pour le détatouage et le traitement des lésions pigmentaires.
- L’approche sur-mesure : les protocoles standardisés laissent place à une analyse fine du phototype et de la texture de peau, permettant de combiner plusieurs longueurs d’onde lors d’une même séance.
- La prime à la sécurité: avec l’entrée en vigueur complète des nouveaux textes encadrant l’épilation et les actes lasers, la distinction entre les centres conformes et les pratiques à risque sera plus nette, rassurant ainsi la patientèle.
Le marché des soins laser à Lyon se stabilise autour de fondamentaux solides : une technologie mature, un cadre légal qui se précise et une population demandeuse de soins rapides et sûrs.
L’épilation laser reste la porte d’entrée majoritaire, mais le détatouage et la qualité de peau deviennent des relais de croissance puissants.
Dans cette dynamique, des centres comme Dermo Laser jouent un rôle clé en proposant une offre structurée qui répond aux nouvelles attentes de performance clinique et de sécurité sanitaire.

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