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Les 1ère assises du savoir-faire français en AuRA dédiées à l’industrie du luxe expriment un important besoin de recrutement
Un peu moins de 400 représentants d’entreprises artisanales étaient présents à l’hôtel de région pour les premières assises du savoir-faire Français dédiées à l’industrie du luxe en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Ce jeudi 26 janvier environ 400 représentants d’entreprises artisanales étaient présents à l’hôtel de région pour les premières assises du savoir-faire français dédiées à l’industrie du luxe.

Les marchés du luxe et du haut-de-gamme englobent un grand nombre d’activités de fabrication de produits et de services : fabrication automobile, édition, hôtellerie, gastronomie…

En région Auvergne-Rhône-Alpes, l’industrie du luxe représente environ 14 000 emplois. Sur le périmètre des biens de luxe et haut de gamme, la région  se distingue notamment par ses savoir-faire dans le travail du cuir, le textile, la bijouterie-joaillerie et la coutellerie.

Un besoin de 1 500 emplois

Après une période de pause durant la pandémie, le marché du luxe est en train de reprendre de façon très importante. Ainsi, en région, la première préoccupation des nombreux sous-traitants des métiers du luxe est le recrutement.

En ce sens, l’agence Auvergne-Rhône-Alpes entreprises accompagne aujourd’hui, avec Laurent Wauquiez et Stéphanie Pernod, un certain nombre de nouveaux projets d’implantation qui contribuent au besoin de 1 500 emplois d’ici 2026 pour la région Auvergne-Rhône-Alpes.

« Notre intérêt, c’est que les métiers du luxe restent une référence de la région »

Pour Stéphanie Pernod, les objectifs de ces assises étaient de réunir un maximum d’entreprises artisanales. Et ce,  « afin que chacun puisse prendre conscience de la richesse  et du nombre d’entreprises dont on bénéficie dans la région Rhône-Alpes en matière d’entreprises artisanales qui travaillent dans le luxe ».

Dans un second temps cet évènement a permis à la région de faire le point sur les dispositifs publics déjà mis en œuvre, dont certains bénéficient déjà, qui peuvent être proposées à ces différentes entreprises pour les accompagner dans leur développement.

Enfin, la vice-présidente de la Région  en a profité pour affirmer que ces entreprises du luxe « ont un véritable intérêt : nous sommes très attentifs au développement de ces sociétés on ne les mésestime pas ».

« Vous ne nous entendrez pas dire : « On ne veut pas de milliardaires », parce que ces milliardaires, font travailler des entreprises artisanales et ils font manger des gens dans cette région. Et nous, on aime les gens qui créent de l’emploi et on aime le travail. »

La formation, une solution

Jacques Blanchet, vice-président de la région AuRA délégué à la formation professionnelle et à l’apprentissage, expliqua ensuite qu’ « on a besoin de former pour accompagner les entreprises qui sont sur place ».

En effet à l’heure actuelle, seulement 450 personnes sont formées chaque année en Région dans ce secteur de l’artisanat du luxe. « Il faut accélérer », affirme ce dernier.

Pour répondre à cette problématique, la région va notamment créer des Tiers-lieux de formation.

Or, le budget de la région dédié à la formation a grandement diminué ! Ce à quoi Stéphanie Pernod répond : « on n’a pas taillé dans les budgets formation, on les a optimisés ».

La vice-présidente de la région précise que les formations inutiles ont été arrêtées : « du coup, on a de l’argent pour payer des formations qui servent à plein de choses !  »

La Région a en effet développé un nouveau dispositif « la formation pour les salariés ».

Ce dispositif permet à un salarié, qui souhaite par exemple « monter en compétences, ou se spécialiser sur une nouvelle machine  » de financer son salaire ou sa formation et une partie du salaire de son tuteur dans son entreprise. « Si on n’avait pas arrêté les formations parking, on n’aurait pas pu faire ça » affirme  la vice-présidente à l’économie.