SYTRAL : Jean Michel Aulas veut rendre les transports lyonnais gratuits

Jean Michel Aulas veut rendre les transports lyonnais gratuits

Notre ville fait face à des défis immenses : mobilité saturée, coût de la vie en hausse, accès aux transports publics compliqué, transition écologique difficile pour les plus fragiles. Les réponses actuelles sont insuffisantes, parfois déconnectées des réalités vécues par les Lyonnaises et les Lyonnais. C’est dans ce contexte que la perspective de voir Jean-Michel Aulas se présenter aux élections municipales de 2026 se précise de plus en plus.

Entrepreneur visionnaire, homme d’action, bâtisseur reconnu, il incarne ce souffle neuf dont Lyon a tant besoin. Son engagement ne serait pas celui d’un politicien de carrière, mais celui d’un homme qui sait faire, qui sait rassembler, et qui veut agir pour sa ville.

Une vision claire et des propositions concrètes

Si je devais moi-même porter une mesure pour Lyon, elle serait simple, juste et immédiatement applicable : la gratuité des transports en commun pour les Lyonnais dont les revenus nets sont inférieurs à 2 500 € par mois. Cette mesure, profondément sociale et pragmatique, pourrait bénéficier à près de 100 000 habitants dès 2026. Et surtout, elle serait mise en œuvre sans hausse d’impôts, sans creuser la dette. Elle s’appuie sur des données solides : un revenu médian lyonnais à 2 120 €, des taux de recours observés entre 40 % et 60 % dans d’autres dispositifs sociaux.

Au-delà de son impact social, cette proposition s’attaque aussi à un mal endémique : la fraude, qui coûte aujourd’hui 35 millions d’euros par an au réseau TCL. En instaurant un dispositif clair, vérifiable grâce à des justificatifs simples (CAF, impôts, Pôle emploi), nous remplacerions l’arbitraire par la transparence. Là où il y a du droit, il y a moins de contournement. Et surtout, ce projet serait une réponse crédible aux critiques récurrentes sur la gouvernance locale, notamment celles formulées par la Chambre régionale des comptes. La Ville peut et doit contractualiser avec le SYTRAL pour garantir ce droit à ses habitants.

Le financement d’une telle mesure ne relève pas de l’utopie. Il repose sur des réaffectations ciblées et sur de nouvelles recettes issues de la relance de la construction, un secteur clé pour l’économie lyonnaise. Résultat : un soulagement tangible pour les plus modestes, une réduction des impayés, une meilleure fluidité des parcours professionnels, et une baisse des dépenses sociales. Parce qu’une grande ville ne se contente pas de proclamer la solidarité. Elle l’organise. Elle la rend visible, concrète. Rendre les transports accessibles aux plus modestes, c’est aussi rendre la transition écologique crédible pour tous. Ce n’est pas une dépense, encore moins un privilège. C’est un projet sérieux, local, réalisable, sans dépendance aux autres collectivités. Il ne demande qu’une chose : du courage.