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Après une année 2023 jugée catastrophique par les professionnels de l’immobilier, un frémissement de reprise est constaté depuis début janvier grâce à la baisse des taux d’intérêts dont le taux moyen est redescendu autour des 4%. Dans un entretien exclusif, Pascal Pancrazio, Président de la FNAIM Rhône, dresse les contours et les perspectives d’un marché de l’immobilier en quête de rebonds et de certitudes, notamment financières et gouvernementales.

2023, un marché lyonnais sous tension

La FNAIM Rhône vient de publier son bilan 2023. Et comme attendu, celui-ci fait apparaître un recul des ventes, une diminution des prix et une pénurie de logements. En ce qui concerne le volume des transactions dans l’ancien, l’organisme professionnel enregistre un net recul des opérations, de 22 933 ventes contre plus de 27 651 en 2022, soit une baisse de 16,5%. Dans le même temps, les prix, toujours dans l’ancien, ont chuté de 5,1% dans le Rhône (3 720 euros du m2). A Lyon, on enregistre une baisse encore plus significative de 6,3%.  Ce qui induit un tarif de 4 716 euros du m2 contre 4 975 euros en 2022.

A noter que dans le même temps, les territoires de Villefranche-sur-Saône (2 669 euros m2) et de Vienne (2 460 euros m2). In fine, 9 000 logements du marché locatif ont été retirés du marché en raison des obligations énergétiques et de l’encadrement des loyers. Seule éclaircie au tableau, les taux d’intérêts ont baissé, en ce début d’année, pour s’établir autour des 4%. Ce qui devrait permettre de vivre une année 2024 de transition avant un réel redémarrage du marché en 2025, selon les professionnels de l’immobilier. 

 

Le droit à se loger reste un droit fondamental. Et c’est quand même étonnant qu’il n’y ait pas de Ministère de plein exercice nommé immédiatement lorsqu’il y a l’annonce d’un nouveau Premier Ministre, alors que c’est quasiment une urgence nationale. (…) Pour être gentil, oui cela nous étonne.

Pascal Pancrazio, Président de la FNAIM Rhône

 

La vidéo de l’émission

Le podcast

La retranscription

Bonjour à toutes, bonjour à tous, bienvenue dans cet Entretien ECO qui va être consacré entièrement au marché de l’immobilier à Lyon. Et pour en parler, je reçois Pascal Pancrazio bonjour, vous êtes le président de la FNAIM Rhône depuis on va dire, une grosse année. Vous avez pris vos fonctions le 1er janvier 2023 alors avant d’en venir Pascal, au marché de 2023 et 2024, je pense qu’il est peut-être de bon ton de rappeler un petit peu ce que c’est que la Fnaim en quelques mots …

 

L'intégral

Très bien, donc la FNAIM,  c’est la Fédération Nationale de l’Immobilier, on représente jusqu’à 13 métiers, 10 000 entreprises sur la France, si on vient au niveau de la Fnaim du Rhône qu’on représente, on a trois commissions principale. On a l’administration de biens, les régies, la partie transaction, les cabinets immobiliers classiques et puis aussi une commission entreprise qui qui représente enfin qui commercialise les classes d’actifs qui sont dans la logistique dans l’industrie et puis bien sûr les bureaux et les bureaux et les bureaux et puis on a d’autres après on a des pôles on a un pôle viager on a un pôle marchand de bien on représente les experts immobiliers les diagnostiqueurs donc voilà ce qui est dans les grandine la fin i de quoi ne pas s’ennuyer visiblement justement alors avant de parler de 2024 on est janvier on va peut-être faire un petit retour sur l’année écoulée 2023 oui on le sait tous ça a pas été une année extraordinaire a priori comment quel bilan vous pouvez en faire de cette année passé alors clairement 2023 a été une année plutôt compliquée en particulier dans le dans le logement le logement le logement neu a été quasiment catastrophique historiquement – 50 % de réservation par rapport à l’année d’avant qui était déjà déjà pas une superbe année en terme de production 3300 logements qui ont été produits à Lyon sachant que la demande exogène sur Lyon elle est plutôt de enfin Lyon je parle de la métropole de manire générale de 8000 logements et 3300 ça fait une carence ou et malgré cela vous avez le stock qui a augmenté c’est le stock de disponible qui a augmenté alors que la production a jamais été aussi basse donc voilà sur le 9F une vraie un vrai bon voilà euh vraiment presque catastrophique dans l’ancien il y a une baisse des volumes environ 17 18 % sur la sur le Ron donc c’est pas catastrophique comme ça allit dans dans le 9U avec un rallongement des des délais de commercialisation et une baisse des prix une baisse des prix ouais ce était un peu global d’ailleurs la baisse des des prix alors au niveau national il y a une baisse des prix qui est importante et ce d’autant plus dans les grandes métropoles Lyon et Paris sont quasiment au niveau statistique sur les mêmes chiffres c’està-dire qu’on est à – 6 % ce que j’avais annoncé au mois de janvier l’an dernier c’était une correction on reste dans une correction c’est pas un effandrement du du marché mais les grandes villes ont marqué plus le pas c’était elle qui avait le plus aussi c’est ce que j’allais vous dire quiit le plus bénéficié quelques années avant de d’une forme d’inflation on va dire 2024 a commencé évidemment alors depuis quelques semaines on entend dire que enfin les taux d’intérêt étaient en train de de baisser hein les banques sont en train de de baisser ce ce chiffre là qui était un peu la la clé de voûte finalement de du marché on est à peu près à 4 % voir un petit peu moins est-ce que c’est vraiment ce qu’il fallait Pascal pran radiio pour dénouer un peu la situation pour cette année 2024 complètement c’est complètement ce qu’il fallait c’est un signal quand même très positif le sentiment que on la politique monétaire a porté ses fruits et que l’inflation est jugulée et qu’à partir de ce moment-l on peut espérer une stabilisation enfin voir une petite baisse des taux ce serait pas mal euh de manière à ce que le le marché reprenne confiance et on sait que la confiance dans un marché est très importante donc simplement pour donner un chiffre hein pour des gens qui avaient besoin d’emprunter l’an dernier en 2023 c’était une perte de de de pouvoir d’achat de l’ordre de 20 à 25 % ce qui a ce qui a fait que effectivement colossal quand on est sur un quart de ouais d’un budget en moins c’est c’est loin d’être un point de détail ça ça me fait penser tout à l’heure m’avait posé la question sur le marché en 2023 je vous ai pas parlé des classes d’actifs en ce qui concerne donc l’entreprise le monde de l’entreprise a moins souffert ouais globou un pe c’est un peu différent oui la logistique et l’industrie c’est c’est bien porté les bureaux ont baissé mais on est dans l’ordre de la demande placé à baissé d’environ 20 % ce qui est pas non plus enfin voilà ce qui concrètement les acteurs dans l’entreprise se portent relativement bien et euh enfin voilà je voulais juste le le c’est une PR qui est importante une grande différence entre le logement et l’entreprise complètement ouais bah c’est ça a toujours été un petit peu le cas entre les demandes placé de bureau effectivement et puis le le logement particulier c’est complètement différent pour revenir un peu sur sur l’aspect bancaire des des opérations est-ce que quand je dis vous c’est la profession bien évidemment est-ce que c’est taux d’intérêt qui baisse est-ce que vous on peut compter sur les banques pour jouer le jeu c’est-à-dire de de se aussi de se livrer une concurrence parce qu’elles sont concurrentes aussi les banques bien évidemment est-ce que vous pensez qu’elles vont de nouveau jouer le jeu concrètement parlant à partir du moment où les banques euh se remettent à prêter c’est-à-dire que l’analyse de risque le marché que le marché soit orienté stabilisé qui soit pas orienté à la baisse on peut imaginer que dans ce cas-là les banques à un moment donné elles ont quand même de de faire besoin de faire des prêts hein elles ont besoin de faire fonctionner leur production donc on peut espérer que la concurrence se remette en place et que l’on et qu’il y ait un assainissement du marché autre aspect de du prêt alors particulier il y avait aussi la question de l’apport personnel il y a quelques années on pouvait quasiment emprunter sans apport et puis quelques années c’était un petit peu tout l’inverse comment ça va se passer là dans 2024 les T d’intérêt donc sont en train de baisser on l’a dit est-ce que là aussi l’apport va être moins important alors si le marché n’est plus orienté à la baisse au niveau des prix les banques auront moins besoin de couvrir le risque ou de baisse et donc de perte et donc de moins d’apport dans quelle proportion ça ça ça dép c’est plus compliqué à vous répondre mais en tout cas ça devrait se ça devrait s’orienter vers du positif pour les acquéreurs pour les acquéreurs cette cette cette tendance elle va se donc on la connaît là actuellement on est en janvier 2024 est-ce que vous pensez est-ce que vous avezf vous pensez est-ce que vous avez des perspectives chiffrées qui va ça va s’étendre sur le semestre sur l’année on peut comme ça quantifier les choses ou estce que c’est encore prématuré alors ça nous paraît encore un peu prématuré on espère et on a le sentiment et notamment si on parle de de la métropole de Lyon on a le sentiment qu’il y a une prise de conscience de des exécutifs de la de la crise immobilière enfin de la crise dans laquelle on est et le marché a besoin de confiance à besoin de positif et ce qu’on peut espérer c’est que tout le monde j’allais dire tire dans le même sens et qu’on a pour avancer et de manière à ce que le marché revienne vous savez dans l’immobilier on a besoin quand même de se loger il y a des des raisons professionnelles qui peuvent on parle souvent des quand vous parlez d’un déménagement quand vous avez besoin de déménager bien à ma fois vous avez besoin de vous loger on est sur des besoins primaires et et fondamentauxord euh l’une des questions aussi que les gens peuvent se poser peut-être moins dans l’entreprise et encore que vous vous me direz si si je me trompe c’est surtout ce qui est norme environnementale que l’État a logique de de de de publier régulièrement on change les choses en France c’est c’est assez assez connu c’est pas assez compliqué donc on les choses parfois un peu plus compliquées il devient parfois difficile aux gens de vendre leur appartement parce qu’ils n’ont pas même les moyens de se mettre au normes pu qu’il faut des normes pour pouvoir vendre un bien est-ce que ça ce sont des choses qui pèsent aussi encore aujourd’hui sur les actes d’achat et de vente alors ça pèse beaucoup sur les actes d’achat et de vente on parle nous de valeur verte c’estàdire que les biens qui sont très mal classé en terme énergétique ont du mal à se commercialiser parce que les cou de rénovation sont extrêmement importants et en plus il y a pas forcément les entreprises en face pour réaliser si je prends je vous donne un chiffre sur le Ron c’est 130000 logements qui sont Foug et qui sont à rénover c’est c’est énorme c’est énorme et donc ça nécessite beaucoup d’entreprises qui aujourd’hui ne ne sont pas là pour donc le respecter le calendrier qui a été imposé par le gouvernement c’est c’est juste impossible aujourd’hui pour autant on comprend les objectifs et tout le monde est d’accord pour pour aller dans le même sens c’estàdire queou c’est pas une question de principe en fait c’est plus une question de moyen c’est ça ouais c’est de pragmatisme on pourra pas respecter le calendrier en revanche il faut tout faire pour avancer le plus vite possible ça on est tous d’accord et on se bat tous pour ça h alors vous avez prononcé tout à l’heure là il y a quelques instants par Pascal pan un mot important le gouvernement dans le nouveau gouvernement qui a quelques quelques jours à peine vous n’avez pas entre guillemets de vrais ministères du logement comment la profession appréhende cette décision du chef de l’état de décider ainsi c’est quelque chose qui euh qui nous étonne beaucoup parce que c’est quand même pratiquement dans les droits fondamentaux le droit à se loger et c’est quand même étonnant qu’il n’y ait pas un ministre de plein exercice nommé immédiatement lorsqu’il y a l’annonce d’un Premier ministre c’est quasiment une urgence nationale aujourd’hui surtout qu’il en parle beaucoup il en parle en plus oui tout il en parle en plus il a il a eu la conférence de presse disait qui a duré 2h15 en début de semaine ça étit l’un des sujets abordés effectivement ça c’est pas concrétisé par un ministère donc ouais ça vous étonne oui pour être gentil ça nous étonne oua ouais vous êtes gentil et pour terminer Pascal pour terminer sur une note un peu un peu plus ouverte est-ce que la profession ou vous-même justement ou les deux en général est-ce que vous pourriez faire un vœux justement en cette année 2024 qui vientne de de débuter

oui le vœux c’est point clé c’est les les taux d’intérêt que les taux d’intérêt se se confirment à la baisse euh ce sera déjà quelque chose de de positif et que tout le monde les exécutifs aussi bien au niveau national que que régional s’oriante pour pour faciliter euh nos métiers euh qui sont contraints et vous avez parlé par exemple tout ce qui est rénovation énergétique on aait pas besoin de de ça en plus de règles et cetera euh pour donc une année importante oui 2024 est une une année importante que tout le monde s’accorde à dire que 2025 le hizon devrait être débouché 2024 aujourd’hui ça reste quand même un petit peu incertain donc sans gen c’est une transition pas qu’écologique visiblement en 2024 ou voilà merci Pascal pr d’être venu jusqu’à nos studios merci à vous de nous avoir suivi vous pouvez retrouver cette émission bien sûr sur notre site internet nos réseaux sociaux ainsi que sur notre chaîne Youtube je vais y arriver très belle fin de journée à l’écoute de l entreprise à bientôt au revoir

Merci à vous de nous avoir suivi.
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