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Créer une entreprise, c’est comme partir en voyage : il y a un nombre infini de chemins
Créer une entreprise, c’est comme partir en voyage. Entre le désir, l’envie, ce que l’on projette… et la réalité… il y a un nombre infini de chemins. Même dans les motivations à la création, il y a déjà une multitude de possibles. On peut « créer sa boîte » parce que l’on a identifié un besoin nouveau, une évolution sociétale ou comportementale, et que l’on veut y répondre. Parce qu’on a eu une idée, non, parce que l’on a eu L’IDEE. Dans ce cas-là, c’est la motivation qui met en action, la certitude d’être dans le vrai, d’avoir trouvé la pépite.

On peut avoir envie d’améliorer le monde (…) et vouloir sauver la planète

On peut avoir envie de contribuer à améliorer le monde dans lequel on vit, être passionné de technologie autant que d’environnement… et vouloir sauver la planète. Dans ce cas-là on pense brevets, innovation…

Mais parfois, la création d’entreprise, c’est aussi simple qu’une rencontre. Un apéro, des amis, un échange… des idées qui fusent, une envie commune, une énergie comme l’étincelle qui enflamme le brasier. Ces rencontres-là font le business plan. Les personnes créent le projet. Ça peut être le cas dès l’école également, au détour d’un cours de Master, d’un projet étudiant… Mettre en relation les idées, les parcours, les envies… tisser une toile solide qui fera aussi le réseau.

Ce sont les raisons les plus « nobles », celles que l’on imagine assez spontanément quand on pense à ce qui fait les entrepreneurs.
Il y a pourtant d’autres motivations, moins assumées parfois mais pourtant tout aussi fortes.

Le fait de ne pas vouloir de patron par exemple. C’est une conviction que l’on peut avoir dès le plus jeune âge, et donc qui guidera nos choix d’études, nos rencontres, et nos recherches. C’est une révélation qui peut nous tomber dessus après une expérience plus ou moins réussie dans le salariat. Une réaction presque épidermique après avoir « testé ».

Faire fortune, être Bill Gates, en mieux

De façon pragmatique, reste évidemment l’appât du gain. Faire fortune, être Bill Gates, en mieux. Penser levées de fonds, création d’application, et revente « jackpot ». Ne pas se projeter dans un projet, mais sur un « coup ». Motivation moins avouable, plus soumise à échec sans doute, mais impossible à occulter.

Il y a un infini de possibilités sur les « pourquoi », mais une seule réalité pour le « comment » : une idée, une révélation, une rencontre, un échange… Peu importe le détonateur… à un moment votre intuition devient conviction et votre vie bascule dans l’entrepreneuriat.

On pourrait penser qu’on a « fait le plus gros » lorsque l’on a décidé de se lancer… pourtant, ce n’est que le début du chemin. Pour bien monter un projet entrepreneurial, il faut des bases solides. Prendre le temps de se poser, prendre le temps d’aller vite.
Il est très important de questionner, de prospecter, de challenger, d’en parler… mais pas trop pour que l’idée ne germe pas chez un autre plus vite que chez soi. Ce qui valide une bonne idée, c’est la vitesse à laquelle on vient vous la piquer.

Pour vous suivre ou vous accompagner, pour croire en vous, on vous demandera un Business Plan, un « prévi », un « Plan Strat », des Capitaux propres, de comprendre les besoins de vos clients, de trouver les bons fournisseurs, de rencontrer un avocat, un expert-comptable, voire un notaire ; de faire les premières démarches au greffe, de trouver un local, de trouver un nom, de déposer une marque…

Quand on croyait que monter une boite ça prenait cinq minutes et une bonne idée ! Eh bien non !

Ah oui, mais ça en fait des choses à faire en France ! Quand on croyait que monter une boite ça prenait cinq minutes et une bonne idée ! Eh bien non ! Comme souvent dans la vie, on ne voit que la partie émergée de l’iceberg. Mais créer ce n’est pas juste poser un concept sur un bout de papier.Avant toute chose il faut faire un autodiagnostic authentique. Et ça, ce n’est pas facile. S’analyser vraiment, sans concession ni complaisance. Comprendre ses forces et ses atouts. En quoi suis-je bon ? Quels sont mes talents, mes meilleures compétences ? Ainsi en cartographiant l’existant, on pourra déterminer les besoins pour compléter les forces.

Associés, clients, fournisseurs, environnement social ou sociétal… à partir du moment où l’on anticipe ses manques, on peut construire la suite.

Créer une entreprise comporte des risques élevés. Pour le temps qu’elle nous prendra, et qu’elle prendra donc à nos proches, et pour l’argent qu’elle peut nous faire perdre sans nous en faire gagner… On le sait, un nombre conséquent d’entreprises ne souffleront pas leur troisième bougie.
Même si évidemment personne ne peut prévoir l’imprévisible, ou garantir le succès d’un projet entrepreneurial.

 

A propos d’Olivier MICHEL ?

 


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Le Gone Entrepreneur, parcours et boite à outil d'Olivier Michel Extraits de Parcours et Boîte à outils d’un Gone Entrepreneur par Olivier Michel

 

 

J’ai voulu avec ce livre partager mon expérience de chef d’entreprise, de « serial entrepreneur », de dirigeant engagé. Quand je me suis lancé il y seize ans, j’aurais aimé avoir accès à ces bonnes pratiques. Ces quelques conseils, trucs et ficelles, qui m’auraient fait gagner du temps et éviter certains écueils. J’ai donc écrit ces dix chapitres, comme dix étapes d’un parcours de vie, afin de transmettre ce que ces années m’avaient appris. La vie d’un entrepreneur n’est pas un long fleuve tranquille, et un gilet de sauvetage littéraire peut être le bienvenu !